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dimanche 12 mai 2024

[behourd] Le Lion d'Acier, portrait de combattant : Christophe Vic

Durant le tournoi Le Lion d’Acier 2023, il m’a été demandé d’écrire des articles pour ce tournoi, ce que j’ai accepté avec plaisir. C’est un tournoi que j’aime beaucoup, où tout est fait pour que tu ais envie de venir et une fois sur place on te donne de nombreuses raisons de revenir.
 
Cet article a été rédigé avec Christophe et Antoine et je l’ai transmis début décembre à qui de droit lorsqu’il a été finalisé. Depuis, pour des raisons techniques et de temps il n’a pas été publié par Le Lion d’Acier et je commence à être assez mal à l’aise vis-à-vis des combattants à qui j’ai demandé du temps pour ledit article. J’ai donc décidé de le poster ici en attendant.
 
Fin octobre a eu lieu le tournoi Le Lion d’Acier. Pour sa troisième édition, il a rassemblé plus de 50 participants, et participantes. Les combattants venaient principalement de France, mais aussi d’Espagne et j’ai constaté avec plaisir une augmentation du nombre de combattantes.
 
Christophe au Lion d'Acier 2023 / Photo : Antonin Labat

Parmi ces 50 combattants il y en a un particulier qui a retenu mon attention, il s’agit de Christophe Vic. Christophe habite à Rodez dans l’Aveyron avec son épouse. Ensemble ils ont 3 fils et ont 4 petits enfants. Dans la vie de tous les jours, il travaille pour la SNCF, mais sur son temps libre, c’est un membre de la SAEA Aveyron ! Sur le tournoi, c’était lui le doyen. 58 ans et il se bat en armure ! Rien que ça !
 
Comme beaucoup, il a découvert le behourd par le biais des médias. L’an passé, avec Laurent Costes (55 ans), l’un de ses amis, ils ont décidé de se rendre au tournoi Le Lion d’Acier. Séduit par ce qu’ils ont vu, ils ont décidé de franchir le pas et de devenir membres de l’antenne de Onet le château de la SAEA Millau que venait tout juste d’ouvrir Vincent Balissat, leur entraineur actuel.
 
Son idée initiale était de pratiquer tranquillement, afin d’avoir une activité physique mais lors d’un entraînement Ivan Mignerat et Julien Morales sont venus en armure. Là, le subtil parfum de l’acier, de la sueur et du WD40 à opéré et Laurent et lui se sont dit : vu notre âge, c’est maintenant ou jamais ! Vincent les a aidés à s’équiper petit à petit et à présent ils sont 7 membres à Onet le château à avoir une armure !
 
Christophe, peux-tu me parler un peu de cette expérience que fut le Lion d’Acier 2023 ?
Pour le “Lion d’acier” c’était la quatrième fois que je portais l’armure et Laurent la deuxième fois. J’ai des modifications à faire au niveau des jambes, elles ne sont pas très bien adaptées.
 
Certain ont dû se poser des questions...que fais ce “vieux” parmi nous ?! Les langues se sont déliées et des connaissances ont pu se faire. Ce “Lion” a été pour moi surtout de l’observation : qui et qui, qui fait quoi, … Tout est nouveau pour moi ! Les personnes, les termes techniques, les différents aspects du behourd (épée/bocle, armes d’hast, profight, …).

 

Pour ma participation, les adversaires que j’ai eu à affronter ont vite vu à qui ils avaient à faire et ont eu beaucoup de gentillesse et de compassion. Pour faire court, j’ai été nul(1). Je m’y étais préparé. Je ne désespère pas, Vincent et mon club vont m’aider. Mon objectif, vu mon âge, tenir les rounds ou je m’engage, acquérir un minimum de technique et y garder du plaisir (cette vibration intérieure).

 

L’ambiance était géniale, on ressent du respect, de la courtoisie, de la passion, de la complicité, des valeurs et du rêve. Longue vie au behourd !
 
(1) : pour ma part je n’ai pas trouvé Christophe nul. Je ne crois pas que ce soit un mot fréquemment utilisé dans les tournois de duels en France. Courageux me semble mieux le qualifier. On peut ne pas être satisfait de sa performance, mais pour une quatrième fois en armure, à 58 ans, c’est excellent d’avoir tenu chaque round ! Bravo à toi !
 
C’est un très beau portrait du tournoi que nous dresse Christophe. Si je n’étais pas déjà combattant au Lion d’Acier, j’aurais bien envie de vérifier ses dires. Ce qu’il dit est vrai, l’ambiance est géniale !
 
Christophe vs Paon Paon au Lion d'Acier 2023 / Photo : Antonin Labat
 
Lors de l’épreuve d’épée/bouclier, Christophe a eu la chance d’affronter Antoine Bernal, champion du monde 2023 dans la discipline ! Vous le connaissez peut-être sous le surnom Paon Paon ?! Depuis 2016 il a remporté plusieurs titres de champion de France dans plusieurs disciplines de duel et en 2023 c’est la consécration avec ce titre de champion du monde en épée/bouclier.
 
Il pratique également le profight, de 2019 à 2022 il était le numéro 1 français dans la catégorie poids léger. En 2023 il a dû s’incliner face à Paul Antoine qui a également remporté le titre en Pologne, une bonne année pour lui. Je ne doute pas que Paon Paon reviendra en 2024 à la conquête de son titre !
 
En 2021 il a fait de sa passion son métier en devenant l'un des rares instructeurs professionnels de behourd duel et d’escrime ancienne. C'est à la SAEA Paris qu'il transmet son savoir à ses élèves en parallèle de son parcours de compétiteur.
 
Je lui ai demandé s’il pouvait un peu me parler de son affrontement contre Christophe. En effet j’ai perçu beaucoup de bienveillance de sa part et plutôt que de rouler sur son adversaire, il lui a prodigué quelques conseils durant le combat, sans pour autant le ridiculiser. Bien au contraire, il l’a tiré vers le haut et c’était une attitude très chevaleresque.
 
Antoine, peux-tu me parler un peu de ce combat ?
Toff est bien plus âgé que moi, ce que je respecte beaucoup car nous pratiquons une discipline extrêmement éprouvante pour notre corps.
 
À l’annonce de notre combat, il accusait le coup des précédentes rencontres.

Alors je l’ai encouragé à persévérer dans le but qu’il aille au bout de son objectif afin de profiter à 100% de son expérience.

 
Je me suis également projeté dans le futur, et, j’aimerais bien, à son âge, pratiquer ma passion pleinement avec un champion du monde.
 
Le combat était agréable car il s’est donné à fond jusqu’à la dernière seconde.
 
Mon but était qu’il vive une bonne expérience, qu’il accomplisse un défi personnel avant sa “retraite”.
Au vu de son visage épanoui, et de notre discussion après notre combat, l’objectif est réussi !
 
Merci à Christophe et à Antoine d’avoir participé à cet article et encore bravo à Christophe ! Ta performance est inspirante ! J’aimerais toujours combattre à ton âge ! En 2021 je postais un article intitulé “Quand est-on trop vieux pour le behourd ?ˮ, manifestement pas à 58 ans !

mardi 15 novembre 2022

[behourd] Le Lion d'Acier

Si mes articles vous plaisent, n'hésitez pas à laisser un commentaire à la suite de ceux-ci, ça fait toujours plaisir ;) !
Vous pouvez également me laisser un message en commentaire du livre d'or si le cœur vous en dit !
 
 
Les 29 et 30 octobre dernier s’est tenue la seconde édition du Lion d’Acier, un tournoi un peu particulier dans le monde du behourd puisqu’il est réservé aux duels. Point de mêlée donc, mais plusieurs épreuves au programme !
 
Le duel compte à l’heure actuelle moins d’aficionados que la mêlée, pourtant ce n’est pas ce qui arrête la Salle d’Armes Ecole Ancienne (SAEA pour les intimes) et ici plus particulièrement la SAEA Aveyron qui est l’organisatrice de ce tournoi. 
 
L’an passé Xavier, le capitaine de mon équipe, les Ostlander, avait participé à deux tournois de duels et cette année j’ai voulu l’accompagner parce que ça m’avait l’air très sympa comme compétition. Depuis Strasbourg, Millau c’est en gros 8 heures de route, même en partant tôt, nous sommes arrivés après 2h du mat’, le réveil fut sévère…
Donc manque de sommeil et une blessure au poignet sur ma main d’arme récoltée lors du tournoi de Colombier quinze jours plus tôt. Clairement je ne partais pas gagnant.
 
Photo : Célia Ripz
 
Si sur les tournois de behourd le combattant peut s’attendre à avoir accès à une tonnelle et quelques bouteilles d’eau à se partager avec les autres membres de son équipe, la SAEA Aveyron a mis les petits plats dans les grands pour attirer les combattants. Outre de la place pour stocker leur matériel, les participants avaient accès à un petit atelier pour réparer leur équipement en cours de journée en cas de casse, l’un des bénévoles était là pour relayer leurs demandes, il y avait une photographe pour leur tirer le portrait et… les repas de midi étaient pris en charge par la SAEA Aveyron. Millau c’est très au Sud mais ça vaut le déplacement : tout est fait pour que les combattants soient focalisés sur leurs duels et n’aient aucun souci à gérer. La Salle d’Armes est aux petits soins !
 
Ce ne sont pas moins de 29 combattantes et combattants qui se sont affrontés sur ces deux jours que ce soit à l’épée/bocle, à l’épée longue, à l’arme d’hast, à l’épée/bouclier ou encore, et c’est la discipline qui a attiré le plus de spectateurs : en profight ! Là aussi les choses ont été bien faites, on se serait cru au catch avec musiques d’entrée pour les combattants, fumigènes et on regrette presque que la boule à facettes au-dessus de la lice n’ait pas été utilisée. Le tout diffusé en direct pour ceux n’ayant pas pu faire le déplacement.
La SAEA est là en force avec 4 combattants de la SAEA Aveyron et 9 de la SAEA Paris, et 16 sont venus d’autres équipes pour relever ce défi !
 
Photo : Célia Ripz / recadrage sauvage : moi
 
Le samedi après le check des armes se sont tenues les épreuves d’épée/bocle, d’épée longue et de profight dont voici les résultats :
 
Épée/bocle femmes :
1- Laurie Schmitt - SAEA Paris
2- Mélodie Gomez - Clan Ligefer
3- Julie Aimar - Clan Ligefer
 
Épée/bocle hommes :
1- Paul Antoine - SAEA Paris
2- Antoine Bernal - SAEA Paris
3- Quentin Mouty - SAEA Paris
 
Les matchs d’épée/bocle se gagnaient en 2 rounds, le premier à 5 touches remportait le round. Plutôt que de frapper fort, ici il fallait frapper vite comme pour toutes les catégories de duel. De manière générale, le duel est très différent de la mêlée, et tout aussi intéressant !
 
Photo : Célia Ripz
 
Pour ma part j’ai participé à l’épreuve d’épée/bocle, en récupérant mon épée le jour même. Super légère, à peine 1,4kg et bien équilibrée, un vrai bonheur à manipuler quand on a le poignet en vrac. Nan vraiment, c’est pas ironique.
Du coup l’épée/bocle, je ne vais pas détailler chacun de mes combats, j’ai perdu mes 4 affrontements et pourtant à chaque sortie de lice des combattants me félicitaient. Vraiment il y avait une super ambiance parmi nous et beaucoup de fairplay.
 
VS Stéphane Riboldo (non trouvé en ligne)
 
Épée longue femmes :
1- Julie Aimar - Clan Ligefer
2- Mélodie Gomez - Clan Ligefer
 
Épée longue hommes :
1- Rémi Feton - SAEA Paris
2- Gil-Ali Le Roux - SAEA Paris
3- Frédéric Paumier - SAEA Paris
 
Les matchs d’épée longue se gagnaient en marquant plus de points que son adversaire lors d’un round de 1 minute 30. Pour optimiser son score, il était important de frapper avec les 2 mains sur son arme.
 
Photo : Célia Ripz
 
Profight :
Poids léger :
Ivan Mignerat - SAEA Aveyron (vs Orphée Hagenstein - Ostlander)
Paul Antoine - SAEA Paris (vs Damien Coget - La Garde du Roussillon)
Antoine Bernal - SAEA Paris (vs Jean-Baptiste Guillo - Les Vassaux de Provence)
 
Poids moyen :
Quentin Mouty - SAEA Paris (vs Dany Drobnjak - Les Faucons Noirs)
 
Poids lourd :
Gil-Ali Leroux - SAEA Paris (vs Xavier Depeyre - Ostlander)
 
Poids super lourd :
Thomas Pommier - SAEA Paris *surclassé* (vs Fabien Doyonnas - La Lance Limousine)
Jean-Christophe Le Gac - SAEA Aveyron (vs Alexandre Blondeau - Les Faucons Noirs)
Florian Piquet - Auvergne Béhourd (vs Benjamin Gomez - SAEA Aveyron)
 
Photo : Célia Ripz
 
Le profight, j’attendais cette épreuve avec impatience et j’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec mon adversaire avant et après notre affrontement. Ne le connaissant pas du tout je ne savais pas dans quel état d’esprit il serait et au final c’est vraiment une chouette personne que j’ai combattu. Pour nous deux c’était un premier profight et j’espère qu’Ivan a pris autant de plaisir que moi à nous taper dessus (peut-être même un peu plus avec sa victoire).
 
 
Un grand merci au groupe Polonais Percival Schuttenbach qui m’a autorisé à utiliser l’une de leurs chansons comme musique d’intro. J’espère gagner mon prochain profight pour leur faire honneur. Pologne et Alsace nous partageons nos couleurs, j’en tire une petite fierté alors autant en être digne.
 
Pour le profight, les organisateurs ont estimé que l’épreuve est tellement physique qu’il fallait récompenser tous les combattants. Aussi les gagnants sont repartis avec la médaille d’or et leurs opposants se sont vus remettre une médaille d’argent. Tenir trois rounds de 2 minutes avec 1 minute de pause entre étant un sacré challenge.
 
 
Le dimanche ce sont les épreuves d’arme d’hast et d’épée/bouclier qui ont eu lieu, dont voici les résultats :
 
Arme d'hast hommes :
1- Florian Piquet - Auvergne Béhourd
2- Alexandre Blondeau - Les Faucons Noirs
3- Dany Drobnjak - Les Faucons Noirs
 
Comme les matchs d’épée longue, les matchs d’arme d’hast se gagnaient en marquant plus de points que son adversaire lors d’un round de 1 minute 30. Il fallait faire attention à ne pas reculer en dehors de la zone d’attaque si vous ne vouliez pas donner de points à votre opposant.
 
Photo : Célia Ripz
 
Épée/bouclier femmes :
1- Laurie Schmitt - SAEA Paris
2- Mélodie Gomez - Clan Ligefer
3- Julie Aimar - Clan Ligefer
 
Épée/bouclier hommes :
1- Antoine Bernal - SAEA Paris
2- Quentin Mouty - SAEA Paris
3- Paul Antoine - SAEA Paris
 
Comme pour les catégories précédentes, les matchs se gagnaient en marquant plus de points que son adversaire lors d’un round unique. Une stratégie intéressante était de viser la tête et le torse, qui rapportent deux fois plus de points que le reste du corps.
 
Photo : Célia Ripz
 
Nous avions commandé des boucliers mais ils ne sont pas encore arrivés et je doute de plus en plus qu’ils arrivent un jour. Plus haut je disais que la SAEA Aveyron était aux petits soins avec nous, ici je dois remercier l’un de leurs combattants, Gronin, qui m’a dépanné d’un bouclier pour que je puisse concourir.
Globalement j’essaye d’aider mes adversaires quand je peux et souvent ça se traduit par du dépannage à grand coup de scotch de hockey, là on m’a carrément prêté un bouclier. Alors merci Gronin !
 
Sur ces combats j’ai aussi écopé de mon premier carton, un jaune pour avoir frappé mon adversaire avec la tranche du bouclier. Durant le combat je ne m’en suis absolument pas rendu compte, mais en regardant la vidéo, très clairement je lui mets un bon coup dans le casque.
 
 
À l’issue du tournoi ont également été nommés le Lion et la Lionne d’Acier, titres récompensant les deux combattants les plus méritants tant en termes de résultats que d’attitude durant le tournoi :
Cette année, ce sont donc Laurie Schmitt (SAEA Paris) et Antoine Bernal (SAEA Paris) qui repartent avec les tant convoitées chevalières.
 
Photo : Célia Ripz
 
On peut ici saluer Alexandre Blondeau des Faucons Noirs qui est le seul combattant à avoir participé à l’ensemble des épreuves ! Effort qui a même été souligné par un petit prix très sympathique, une bouteille d’hypocras. Je glisse ça ici des fois que ça en motive certains pour les prochains tournois ;).
 
 Photo : Célia Ripz
 
Un grand merci à la SAEA Aveyron qui a organisé et hébergé cet évènement.
Merci également à tous les bénévoles qui ont tenu la buvette, animé le soft tout au long du week-end.
Merci à notre photographe de choc Célia Ripz et à nos deux commentateurs, Dads Bear et Gramis Gravier.
Enfin merci à tous les combattants pour leur fairplay, leur vaillance et leur bonne humeur et bien sûr à nos vaillants arbitres qu’ils soient dans la lice ou en dehors de celle-ci.
 
Nous avons également tous reçu un petit sac de la part de l’un des sponsors, les caves Papillon. Dedans une part de roquefort, ainsi qu’un porte-clefs avec quelques grigris en lien avec l’histoire des caves. Mine de rien c’est le genre de petites attentions qui font bien plaisir, celle-là parmi toutes les autres, et qui ont contribué à rendre ce tournoi vraiment génial.
Je n’ai pas passé une super année, elle a eu son lot de stress et de problèmes, assez hardcores pour certains, mais ce genre de week-end en super compagnie a contribué à la rendre vivable.
 
Une chose qui m’a frappé (outre l’épée de mes adversaires), c’est le fairplay et la bienveillance de chacun. Tu sors de lice, tu viens de te faire rouler dessus par à tout hasard un Antoine Bernal et là les autres combattants te félicitent pour ta performance, te disent que tu as bien combattu. Et ça c’était sur toutes les épreuves. Je sors du profight, à moitié crevé, on me félicite, je sors de mes matchs d’épée/bouclier, pareil, et j’ai même Antoine qui vient me conseiller après notre affrontement (j’ai bien noté l’idée et je vais bosser ça d’ici au prochain tournoi). Après le tournoi j’étais assez mécontent de ma performance, et j’en parlais avec Xavier et Victoria, l’une de nos arbitres, et eux de me dire que j’ai pas à rougir de ma performance sur le profight. Bref ce tournoi c’était de supers rencontres, d’excellents moments et un accueil incroyable. Venez, vraiment !
 
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