dimanche 25 janvier 2015

Une Histoire du wing chun

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La véracité historique de ce qui suit n'est pas prouvée, mais c'est ainsi que Yip Man présenta les origines du wing chun.

La fondatrice de ce style de kung-fu se nommait Yim Wing Chun et était originaire de Canton dans la province de Kwangtung en Chine.

Yim Yee, son père fut accusé à tort d’un crime et plutôt que de risquer la prison, il fuit avec sa famille pour aller s’installer au pied du mont Tai leung près de la frontière entre les provinces de Yunan et du Szechuan. Là-bas ils ouvrirent un magasin de tofu afin de subsister.

Sous le règne de l’empereur K’anghsi de la dynastie Ching (1662 à 1722) le kung-fu s’est énormément développé au sein du temple shaolin du mont Sung dans la province de Hénan. Ceci éveilla les craintes du gouvernement Mandchou qui dirigeait alors la Chine. Aussi envoyèrent-ils des troupes attaquer le temple. Dans un première temps ils échouèrent mais un certain Chan Man Wai, un fonctionnaire, complota avec un moine shaolin du nom de Ma Ning Yee qui avec quelques complices était prêt à trahir le temple. Ainsi les moines renégats mirent le feu au temple pendant que les troupes stationnées à l’extérieur attaquaient.

Le temple shaolin du mont Sung fut ainsi complètement détruit et ses résidents dispersés. Les cinq aînés (surnommés les cinq invincibles) parvinrent à en réchapper et chacun prit une route différente. Parmi eux se trouvait la nonne Ng Mui qui se réfugia au temple de la Grue Blanche sur le mont Tai Leung.

C’est là qu’elle fit la rencontre de Wing Chun. Cette dernière, âgée d’une quinzaine d’années était en âge de se marier et sa beauté attira l’attention d’un voyou qui voulut la forcer à devenir sa femme. Ses menaces devinrent rapidement un problème et Ng Mui apprenant cela décida de prendre la jeune fille sous son aile. Elle l’emmena alors avec elle dans les montagnes où elle lui apprit à se défendre grâce au kung-fu.

Wing Chun travailla dur et lorsqu’elle eut maîtrisé les techniques enseignées par la nonne, elle défia le voyou et en vint à bout.
Par la suite Ng Mui partit pour un long voyage à travers tout le pays et demanda à sa disciple de toujours honorer les traditions du kung-fu, de développer son kung-fu et d’aider les résistants à renverser le gouvernement Mandchou afin de rétablir la dynastie Ming.

La jeune fille décréta qu’elle ne se marierait qu’avec un homme qui pourrait la vaincre en duel. Un certain Leung Bok Chao, un marchand de sel de Fushan, s’y essaya et perdit, mais Wing Chun se fiança malgré tout avec lui. Sa mère mourut peu après.
Après son mariage, elle enseigna sa technique à son époux. A la mort de son épouse, Leung Bok Chao nomma son kung-fu le Wing Chun kung-fu soit le kung-fu de Wing Chun.

Leung Bok Chao transmit sa technique à Leung Lan Kwai qui l’enseigna ensuite à Wong Wah Bo. Ce dernier travaillait sur les jonques rouges avec un certain Leung Yee Tei. Le hasard fit que le moine Chi Shin, l’un des cinq invincibles, travaillait comme cuisinier à bord.
C’est Chi Shin qui aurait enseigné la forme des six points et demi du bâton long à Leung Yee Tei. Lui et Wong Wah Bo étant proches, ils échangèrent leurs techniques afin de se perfectionner mutuellement. C’est ainsi que le bâton long fut intégré au kung-fu de Wing Chun.

Leung Yee Tai transmit ensuite son savoir à Leung Jan, un docteur de Fushan. Il se dit que Leung Jan atteignit le plus haut niveau de compréhension du wing chun, il fut d’ailleurs considéré comme le dernier roi du kung-fu. De nombreux maîtres vinrent le défier mais aucun ne parvint à le vaincre.
Leung Jan enseigna par la suite à Chan Wah Shun, ainsi qu’à son propre fils Leung Bik. Tous deux furent les enseignants de Yip Man.
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dimanche 18 janvier 2015

Personnage de fiction : Vanity Case

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L’article du jour sera beaucoup plus court que les précédents. A travers celui-ci j’aimerais vous présenter un personnage de fiction pratiquant le wing chun !

Elephantmen 20
Le personnage de fiction du jour est Vanity Case du comic Elephantmen écrit entre autres par Richard Starkings et dessiné, toujours entre autres, par Moritat (The Spirit), édité par Image Comics !

L’histoire en bref : dans un futur pas si lointain l’Europe est ravagée par un virus ayant décimé une bonne part de sa population, mais est également le théâtre de violents affrontements entre la Chine et l’Afrique. L’histoire tourne autour des Elephantmen, des hybrides mi-humains, mi-animaux conditionnés pour être de parfaits soldats. Leur mission était à l'origine d’éradiquer toute vie sur le vieux continent.

Vanity après avoir usé de son wing chun
Vanity Case : Bianca est la fille d’un professeur disparu lors d’une enquête pour meurtre. Sa mère et elle eurent alors de nouvelles identités et une nouvelle adresse. La jeune fille choisit pour nouveau nom le surnom qu’elle avait lorsqu’elle était enfant : Vanity.
Peu après sa mère meurt de bronchite et la jeune fille se retrouve à travailler avec Hip Flask (l'hippopotame), l’un des Elephantmen après qu’un ancien collègue de son père ait tiré quelques ficelles au sein de l’agence d’information pour laquelle travaille Hip.

Wing chun : dans le numéro 20 d’Elephantmen, un homme embête Vanity et celle-ci finit par devoir user de son wing chun pour le remettre à sa place.






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dimanche 11 janvier 2015

Différents types de doubles couteaux papillon

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Il existe trois grands types de double couteaux papillons : shaolin, wing chun et lohan. Bien entendu il existe des variantes de ces trois modèles (la forme de la lame, celle de la poignée,…), aussi disons qu’il y a trois grandes familles de couteaux papillons.

La version shaolin : les moines shaolin étant bouddhistes, il se dit que leurs doubles couteaux papillons n’étaient que partiellement affutés afin de ne pas tuer leurs adversaires. Leurs armes étaient principalement utilisées à des fins défensives.
A priori la pointe de la lame n’était pas alignée avec la poignée ce qui fait que le contrôle de l’arme pour l’estoc n’était pas optimal.

La version wing chun : les pratiquants du wing chun ont modifié les couteaux de shaolin afin d’en faire des armes de guerre. Cette fois toute la lame est aiguisée et l’arrondi vers la pointe est plus prononcé. La pointe de la lame et la poignée sont alignées afin d’améliorer le contrôle de l’arme et ainsi pouvoir trancher et piquer plus efficacement.
Celle-ci était également plus légère que celle de shaolin, permettant une utilisation plus rapide.

Une seconde version aurait été utilisée contre les Mandchous, celle-ci possédant une pointe beaucoup plus effilée. C’est un design que j’ai rarement vu et uniquement en photos. La possibilité de trancher restait tout aussi efficace mais l’estoc devenait encore plus aisée, faisant de cette version une arme encore plus dangereuse.

Les doubles couteaux Lohan : sur ces derniers je n’ai trouvé que très peu d’informations (par contre beaucoup de choses sur une starlette…). Ils seraient beaucoup plus petits et serviraient à mutiler en tranchant les tendons par exemple.

Dans tous les cas, le dos des doubles couteaux papillons pouvait servir pour les blocages, afin d’épargner le tranchant de l’arme. Le crochet partant de la garde quant à lui, outre les blocages permettait des désarmements.

Bien entendu pour l’entraînement il est préférable d’utiliser des armes non aiguisée et aux pointes arrondies. Même là, la prudence est de mise, et il ne faut jamais oublier qu’il s’agit d’armes.

Les trois illustrations précédentes proviennent de ce site

Ci-dessus une version plus moderne des doubles couteaux papillons
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