Kung Fury II

Il y a quelques mois je vous parlais de Kung Fury dans cet article. Le film vient de fêter ses un an et quelque chose se prépare...

Affaire à suivre de près :).

[films & séries] Wing Chun

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Wing Chun est un film sorti en 1994 à Hong Kong. C’est dire s’il n’a pas fallu attendre Donnie Yen pour avoir des films sur notre art martial… en fait si parce que justement il joue dedans… Ici point d’Ip Man puisqu’il joue Leung Bok Cho, partageant l’affiche avec une certaine Michelle Yeoh incarnant Yim Wing Chun ! Un beau casting.

Michelle Yeoh incarnant Yim Wing Chun

L’histoire est celle de Wing Chun, une pratiquante d’arts martiaux vivant dans un village de montagne avec son père, sa sœur et sa tante. De tous les villageois, elle est la seule à se dresser face aux bandits locaux, dirigés par deux frères : Singe Volant et Chimpanzé Volant.

Un jour Charmy, une belle veuve arrive en ville et attire malheureusement l’attention du chef des bandits, Singe Volant. Wing Chun sauve la malheureuse et lui donne un travail dans le magasin de tofu familial, se faisant ainsi des ennemis des deux frères.

Arrive en ville Leung Bok Cho, un ami d’enfance de Wing Chun, lui aussi pratiquant d’arts martiaux ; il vient demander sa main à la jeune femme.

Au départ il confond Charmy et Wing Chun et cette dernière encourage Leung Bok Cho sur cette voie, persuadée qu’il ne s’intéressera pas à elle. Charmy de son côté tombe sous le charme mais Leung Bok Cho est déçu de voir que son amie d’enfance a changé.

Lorsque Singe Volant kidnappe Charmy afin de s’en servir comme appât, conduisant Wing Chun à les affronter dans leur forteresse dans les montagnes. Charmy est à nouveau sauvée par Wing Chun mais celle-ci ne parvient pas à vaincre Chimpanzé Volant et part chercher l’aide de son maître, la nonne Wu Mei.

Découvrant que Leung Bok Cho ne voit pas d’inconvénient à ce qu’elle soit une pratiquante d’arts martiaux, elle consent à l’épouser à la condition qu’elle puisse vaincre Chimpanzé Volant. En se servant des conseils de Wu Mei, elle parvient à vaincre son ennemi et épouse ensuite son ami d’enfance.

Donnie Yen incarnant Leung Bok Cho

Réalisation : Yuen Woo-ping
Scénario : Elsa Tang
Pays d'origine : Hong Kong

A noter que le réalisateur est à l’origine des chorégraphies de combat de Matrix, Kill Bill Volumes 1 et 2, Tigres et Dragons, mais aussi… The Grandmaster (dans lequel il joue d’ailleurs Chan Wah shun) et Ip Man 3 !

Avec :

Michelle Yeoh : Yim Wing-chun

Donnie Yen : Leung Bok Cho

Kingdom Yuen : Abacus Fong

Catherine Hung : Charmy

Waise Lee : Wong l’érudit

Norman Chu : Chimpanzé Volant

Chui Ah-Fai : Singe Volant

Cheng Pei-pei : Wu Mei / Ng Mui

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[films & séries] Ip Man 3

Ip Man 3 est sorti dans les salles hongkongaises en 2015, soit 5 ans après le précédent opus !

L’histoire fait suite à Ip Man 2, Donnie Yen incarnant pour la troisième fois le grand maître. L’interprète ne voulait, à l’origine, pas faire ce film et le tournage a été plusieurs fois repoussé.

L’histoire se déroule en 1959, soit dix ans après Ip Man 2. Ip Man vit toujours à Hong Kong, en compagnie de son épouse et de son plus jeune fils, Ip Ching, Ip Chun étant retourné à Foshan pour ses études.

Le crime organisé s’installe au sein d’Hong Kong à l’initiative d’un chef de gang particulièrement brutal. Celui-ci souhaite étendre son empire du crime et ne semble pas vouloir connaître de limites. Ainsi, Ip man qui faisait profil bas jusque là, vivant simplement, se doit de sortir de l’ombre et de barrer la route du chef de gang. Pour ce faire il devra affronter les hommes du gang jusqu’à la confrontation finale face à leur chef.

Le film a rapporté plus de 150 millions de dollars US au box office, pour un budget de 36 millions de dollars US, en faisant un succès.

Réalisation : Wilson Yip
Scénario : Edmond Wong
Pays d'origine : Hong Kong

A noter que les combats ont été chorégraphiés par Yuen Woo-ping qui avait déjà travaillé sur Matrix et Kill Bill.

On y retrouve :

Donnie Yen: Ip Man

Lynn Hung : Cheung Wing-sing

Kent Cheng : Fatso

Avec : :
Zhang Jin : Cheung Tin-chi

Patrick Tam : Ma King-sang

Karena Ng : Miss Wong

Bryan Leung : Tin Ngo-san

Louis Cheung : Tsui Lik

Danny Chan : Bruce Lee

Mike Tyson : Frank

Wang Yan Shi : Ip Ching

Récompense :

35^e Hong Kong Film Awards : meilleur montage.

Nominations et sélections :

35^e Hong Kong Film Awards : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleurs second rôle, meilleure chorégraphie d’action, meilleur son, meilleurs effets visuels, meilleure photographie.

10^e Asian Films Awards : meilleur acteur, meilleur second rôle, meilleurs décors.

 

Ip Chun [partie 2]

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Partie 1 ● Partie 2

C’est en 1967 qu’Ip Chun commença à enseigner le wing chun, à Hong Kong. Certains de ses premiers étudiants, tels que Ho Po-kai et Leung Chung-wai s’entraînent encore avec lui de nos jours. Entre 1970 et 1971 il anima avec Lau Hon-lam un cours pour une vingtaine d’étudiants dans le quartier de Ho Man Tin.

Le 1^er décembre 1972, Ip Man, le père de Ip Chun décéda à l’âge de 79 ans. Six semaines avant, sachant qu’il lui restait peu de temps à vivre, il se fit filmer en 8 mm pendant qu’il exécutait trois formes : Siu Nim Tao, Chum Kiu, Muk Yan Chong. Ceci afin de laisser une trace de son wing chun. La vidéo est visible dans cet article.

Ip Chun poursuit l’œuvre de son père et enseigne encore de nos jours à 90 ans passés. Cinq jours par semaines il donne des cours particuliers chez lui ou enseigne à des petits groupes au sein de la VTAA, ainsi qu’une fois par semaine dans le district de Sha Tin (Hong Kong).

Entre 1985 et 2001, Ip Chun a voyagé pour faire la promotion du wing chun et conduire des séminaires avant de se retirer en 2001 afin de se concentrer sur l’enseignement à Hong Kong. En 1992, il créa la Ip Chun Wing Chun Kuen Martial Arts Association afin de certifier et d’authentifier ceux de ses étudiants qui avaient atteint la qualification d’instructeur sous son aile, pour qu’ils puissent enseigner le wing chun à des étudiants et le représenter à travers le monde.

Plusieurs de ses étudiants avancés enseignent à présent autour de Hong Kong, y compris au sein d’universités. Ip Chun a également sept étudiants qui vivent et enseignent en Angleterre, en Amérique, en Afrique du sud, ainsi qu’en Australie et qui le représentent et l’aident à partager l’enseignement de son père à travers le monde.

Ip Chun dans le film Ip Man la légende est née

 

En 2008 Ip Chun servit de consultant sur le film Ip Man, un biopic sur son père. Il a également fait une apparence sous les traits de Leung Bik dans le film Ip Man la légende est née où il affronte dans un combat amical, avant de lui enseigner, le personnage de son père.

En 2013 il apparait brièvement dans un autre film sur Ip Man, Ip Man le combat final.

En 2000, Ip Chun s’est vu remettre par la Society of Martial Arts (U.K.) la qualification Fellowship (FSMA). Ceci correspond à 10 ans d’expérience dans les arts martiaux à un niveau entraîneur après avoir obtenu le MSMA qui correspond lui-même à 5 ans d’expérience dans les arts martiaux à un niveau entraîneur après avoir obtenu le Grad.M.A., ce qui correspond à une ceinture noire et un degré de qualification valide dans les arts martiaux ou l’approbation/validation du grade par la Society of Martial Arts.

Apparitions dans les médias :

- Films :

Ip Man (2008), avec Li Chak

Ip Man 2 le retour du grand maître (2010), avec Li Chak

Ip Man le combat final (2013), avec Songwen Zhang

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Ma famille de wing chun

Caractère chinois signifiant "famille"

Mercredi dernier lors de l’entraînement, je discutais un petit peu avec l’un de mes camarades pendant que nous effectuions nos sections chi sao. Nous parlions de la difficulté de s’entraîner avec certains qui préfèrent rester entre eux, ce qui est dommage puisque varier les partenaires permet de ne pas s’habituer à une morphologie précise, en situation d’agression l’adversaire n’ayant pas forcément le gabarit de votre seul partenaire d’entraînement.

Quoi qu’il en soit, mon partenaire d’entraînement du soir me disait qu’à ses débuts dans le wing chun, on lui avait dit que c’était une grande famille et que lorsqu’il voyait ceux qui n’acceptaient de travailler avec lui que lorsqu’ils n’avaient vraiment personne d’autre, il en doutait fortement.

C’est une question que je m’étais déjà posé et nous en avons donc un peu parlé. Pour moi le wing chun est justement une grande famille, de même que les arts martiaux de manière générale.

Une famille ce n’est pas que des gens avec qui on s’entend forcément, il y a aussi ceux qu’on ne peut vraiment pas encadrer, ceux avec qui il y a des tensions, etc. Une famille c’est beaucoup de gens liés d’une manière ou d’une autre (par les liens du sang et du mariage dans le cas d’une famille au sens le plus commun du terme, par la pratique d’une activité pour les familles martiales, sportives, etc).

Dès lors qu’on réunit un grand nombre de personnes, il est difficile qu’on soit tous amis, qu’on ait envie de tous s’entraîner ensemble. Heureusement il y a aussi tous ceux qu’on adore, avec qui on prend plaisir à s’entraîner, parfois même à se voir en dehors du club que ce soit pour prendre un verre, effectuer un stage d’un autre art martial, simplement papoter.

Il y a toujours des pratiquants avec qui on accroche plus qu’avec d’autres, des frères de pratique qu’on apprécie vraiment, dont on suit la progression avec attention et qu’on est toujours content de voir à l’entraînement.

Nous sommes donc une famille de wing chun, avec un père de kung-fu qui est le Sifu, de nombreux frères et sœurs qu’on apprécie plus ou moins, des cousins qui évoluent dans d’autres clubs, voire carrément dans d’autres fédérations. Nous avons même souvent (toujours ?) des ancêtres communs entre pratiquants de wing chun.

Je fais donc partie d’une famille de wing chun, et comme c’est le cas dans ma famille au sens commun du terme, j’apprécie plus ou moins les gens selon nos échanges. Cela peut toujours évoluer, dans un sens ou dans l’autre mais nous sommes au moins unis par une pratique commune, chacun y trouvant son compte dans celle-ci puisque nous n’avons pas tous les mêmes objectifs en matière de wing chun.

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