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dimanche 6 décembre 2020

Shin ghi taï

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Aujourd’hui j’aimerais vous parler d’une notion que j’estime être très importante pour les arts martiaux et sports de combat en général. Il s’agit d’un principe ici des arts martiaux japonais, mais qui est transposable à n’importe quelle pratique de combat. Il s’agit du shin ghi taï, soit l’esprit, la technique et le corps. Ce concept a été développé par Maître Haku Michigami, un judoka. 
 
Lionel Froidure sur son site en donne une définition que je trouve intéressante : une technique maîtrisée, remplie d’une tension émotionnelle et physique complète. 
 
Attention, il s’agit ici de ma vision du shin ghi taï et si je m’appuie sur diverses lectures, il s’agit d’une interprétation que je fais. Votre avis peut différer et ce n’est pas une mauvaise chose. Peut-être que j’ai tort sur certains points, peut-être que c’est vous, peut-être que nos deux visions ne sont pas incompatibles ou encore peut-être nous trompons-nous tous les deux.
Je n’ai pas l’expérience de Maître Haku Michigami et ne bénéficie pas de son recul sur ces notions. Je vous conseille donc de lire en priorité ce qu’il a écrit sur le sujet.

Ces trois composantes, shin, ghi et taï, existent chez chacun à des degrés plus ou moins élevés et évoluent tout au long de la vie de chacun. Même sans pratiquer un art martial ou un sport de combat, il y aura une évolution. 
 
Elles fonctionnent ensemble et sont selon moi indissociables. N’importe quel combattant, guerrier, compétiteur les possède et se doit de les cultiver. En fonction de ce que le pratiquant recherche, de ses prédispositions ou de son âge, il pourra mettre l’accent sur une composante en particulier. Il n’y a pas besoin de chercher un équilibre parfait entre les trois, il n’y a rien de mal à s’appuyer davantage sur une composante qu’une autre, dans certaines limites. 
  • Shin 
L’esprit, le mental. Il s’agit tant de la combativité que des qualités morales du pratiquant. Les deux sont importantes en cela que pour pouvoir combattre il faut un mental tel qu’on est prêt à affronter son adversaire mais aussi à être frappé par lui, peut-être même à perdre l’affrontement ou à mettre sa vie en jeu. 
 
En combat, que ce soit sur le tatami, sur le ring ou dans la rue il n’est pas naturel pour tout le monde de frapper son opposant. Dans le cadre d’une compétition ou d’un entraînement, le cadre est posé, les opposants sont là pour la même chose, tout le monde joue (théoriquement) selon les mêmes règles, mais qu’en est-il dans la rue ? A quel moment suis-je légitime pour attaquer ? Dois-je automatiquement attendre que l’adversaire fasse le premier pas, qu’il déclenche les hostilités ? Et le combat n’a-t-il pas déjà commencé lors de la joute verbale qui souvent précède l’affrontement physique ? 
 
Parfois vous pouvez avoir à faire à un adversaire qui techniquement n’est pas bon, qui physiquement n’en impose pas, mais qui a un tel mental qu’il va vous sauter dessus et vous massacrer. Vous pourrez le frapper, il en aura vu d’autres au cours de sa vie et vous ne l’impressionnerez pas. C’est une bête sauvage et le seul moyen de le vaincre c’est soit de frapper vite et très fort, soit de lui faire peur en lui montrant que votre combativité n’a rien à envier à la sienne. Pas simple… 
 
Mais cela ne fait pas tout, si le mental se limitait à la capacité à être capable d’attaquer, de résister aux coups et à continuer à frapper quoi qu’il arrive, à avancer sous un déluge de coups, alors nous ne serions que des bêtes sauvages. Être dans cet état primal peut parfois être salutaire, ne pas avoir de limites pour sauver sa vie lors d’une agression, mais c’est un autre sujet. 
Un pratiquant d’arts martiaux se doit de disposer de qualités morales, d’un code de conduite comme le budo, le bushido ou le wude par exemple. C’est ce qui permet de devenir une meilleure personne par les arts martiaux. Comme disait Harry Hart : “C'est à ses manières qu'on juge un Homme.” 
 
C’est donc à la fois la combativité et l’éducation martiale. La combativité est sans doute le plus difficile à développer si on ne fait pas de compétition ou de combats, par exemple du sparing. Quant à « l’éducation martiale », elle est parfois totalement délaissée par certains enseignants qui ne vont développer que le corps et la technique. Nos pratiques sont riches d’Histoires, de personnages fascinants, de traditions, intéressons-nous à ce que nous faisons ! 
  • Ghi 
La technique, il s’agit donc de l’apprentissage des techniques de nos arts martiaux et sports de combat. Des gestes que nous allons répéter des centaines de fois jusqu’à approcher de quelque chose de satisfaisant. Pour quelque chose de parfait, on va attendre encore un peu. 
Au-delà du geste juste, il s’agit également de comprendre celui-ci, de savoir l’utiliser de la meilleure des façons. Je peux planter un clou, mais le geste juste fera que je taperai sur le clou à chaque fois et pas à côté et qu’il sera planté selon l’angle désiré. La bonne compréhension de ma technique fera que j’utiliserai un marteau. Je peux planter un clou avec un tournevis, mais je serai plus efficace avec un marteau. 
 
Pratiquer en ayant conscience de ce que l’on fait. Je peux répéter dix milles fois un geste, si mon esprit est ailleurs lors de l’entraînement, cela ne servira pas à grand-chose. Il faut que j’aie conscience de ce que je fais et que je comprenne l’utilité de mes techniques ainsi que leur fonctionnement. Cela ne doit pas simplement ressembler à ce que mon enseignant me montre, cela doit être identique. 
 
Cette partie c’est à nos enseignants de veiller à ce que nous la développions. Si je m’inscris dans un club d’arts martiaux ou de sports de combat, je viens pour apprendre à utiliser toutes ces techniques que j’ai vu au cinéma, en vrai lors de compétitions ou que j’ai visualisé en lisant un roman ou une bande-dessinée. 
Le kwoon, le dojo, la salle d’armes, la salle d’entraînement sont les lieux où j’apprends ces techniques et où je peux les mettre en pratique. Un cours de sparing, c’est bien pour travailler le mental, mais c’est aussi le moment où je peux appliquer ma technique dans une situation proche d’un véritable combat. C’est comme un laboratoire : j’expérimente et j’améliore. Ce n’est pas dans la rue ou sur le ring qu’il faut expérimenter, là il faut être sûr de ses armes et les utiliser aussi judicieusement que possible. 
  • Taï 
Le corps, il ne s’agit pas uniquement de la force physique mais d’exploiter au mieux le potentiel de son corps. Une grande force sans aucune endurance n’a que peu d’intérêt en combat à moins de réussir à neutraliser son opposant avant d’être essoufflé. La vitesse, la souplesse, l’endurance et donc la force sont importantes. 
Depuis un peu plus d’un an j’ai radicalement changé ma façon de m’entraîner, ajoutant beaucoup de renforcement musculaire à ma pratique personnelle. Durant mes cours j’enseigne du wing chun, je ne fais que très rarement faire du renforcement musculaire à mes élèves, mais je recommande malgré tout de travailler le corps en parallèle, chez soi ou avec un professionnel de ce domaine (ce que je ne suis pas). 
 
L’objectif n’est pas d’avoir une carrure imposante, mais d’être capable de lever mon poing lorsque j’en ai besoin, de ne pas être essoufflé après seulement quelques frappes, d’être capable de faire des dégâts lorsque je frappe (ghi étant également exploité sur ce point). Sans avoir particulièrement eu de problèmes en la matière, je pense sincèrement qu’il faut se préparer au mieux lorsqu’on pratique un art martial. Une personne qui se prépare à faire de la compétition va chercher à tirer le meilleur de son corps, demain ça pourrait être votre agresseur. Il saura encaisser, frapper vite et fort et aura une bonne endurance. Vous pourriez avoir la meilleure des techniques du monde, si vous ne pouvez pas encaisser un minimum, si votre corps vous trahi parce que vous être fatigué, essoufflé, alors vous perdrez. 
 
J’utilise entre autres la méthode développée par Izumi Tabata que je trouve très bien. C’est un travail que je fais sur un quart d’heure environ (donc trois cycles pour les connaisseurs). C’est court et intense. Si la méthode vous intéresse, je vous invite à vous renseigner à son sujet. 
Attention, tout comme pour apprendre une technique martiale, il est bien d’être encadré par quelqu’un de compétent pour faire ces exercices correctement. Ce serait dommage de se blesser parce qu’on a mal fait un geste. 
  • Le shin ghi taï tout au long de sa vie 
Comme je l’exprimais plus haut, ces trois notions évoluent tout au long de la vie de chacun, pratiquant au non. Mais notre corps et notre esprit évoluent eux aussi et cela a un impact sur shin ghi taï. 
Chaque notion n’a pas besoin d’être à l’exact même niveau que les deux autres, mais il faut malgré tout prendre garde à ne pas trop en privilégier une sur les autres. Trop de shin et vous êtes soit un théoricien soit une bête sauvage, trop de ghi et vous serez un technicien (à ne pas confondre avec les degrés technicien du wing chun), trop de taï et vous serez un athlète, mais dans aucun de ces cas vous ne serez un combattant ou un guerrier. 
 
Ci-dessous je vous propose un schéma qui n’est absolument pas de moi mais que je retrouve sur plusieurs sites traitant de ce sujet et que je trouve assez parlant. Je l’ai simplement recréé sur Excel. 
L’exactitude des pourcentages n’est pas vraiment ce qui m’intéresse ici. Ce que je trouve important c’est de voir que les capacités physiques vont être en augmentation jusqu’à un point culminant, puis arrivé à celui-ci, l’âge nous rattrape et ces capacités diminuent. C’est là qu’il faut pouvoir compter sur les deux autres notions, shin et ghi. Votre mental et votre technique doivent vous permettre de rivaliser avec un adversaire plus jeune et plus fort mais moins expérimenté. 
 
  • Pour conclure 
L’idéal serait de travailler les trois ensembles et dans l’absolu c’est parfaitement faisable, mais il faut également des temps consacré à chaque thème.
Demandez-vous également quels sont vos objectifs. Tout le monde ne pratique pas les arts martiaux pour devenir un combattant. Tout le monde n’a pas besoin de développer de la même manière shin ghi taï. Selon ce que vous recherchez (détente, compétition, self-défense,…) votre entraînement ne sera pas le même.
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dimanche 5 juin 2016

Signification des panneaux muraux

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Autrefois en Chine, on trouvait dans chaque école d'arts martiaux des panneaux muraux témoignant de l'authenticité du style. ils renseignaient sur le style ou sur le grand maître de celui-ci. Souvent on trouvait également un vers sur l'attachement au pays (la Chine) et à sa culture.

On retrouve ces panneaux dans de nombreuses écoles de wing chun kung fu.

Panneaux muraux de l'école de wing tsun kung fu de Saarbrücken, avec l'aimable autorisation de Sifu Markus Rauber

Le panneau du dessus pourrait être traduit par "salle de wing chun". Le panneau de droite par "le wing chun transmis de façon authentique". Ce kwoon est donc un lieu où on pratique et enseigne le wing chun authentique.
Le panneau de gauche est difficilement traduisible, il s'agit d'une formule poétique qui signifierait faire progresser la culture chinoise à la manière d'un vent puissant.

Au centre des panneaux on trouve souvent une représentation de la fleur de prunier, ainsi qu'une paire de double couteaux croisés, ces deux symboles correspondant à la méthode.

Ainsi lorsqu'on pénètre dans le kwoon, la salle d'entraînement, (ou qu'on le quitte), ce sont ces panneaux qu'on salue par une petite inclination dans leur direction. On retrouve une pratique similaire dans les dojo avec l'inclination dans la direction des portraits des maîtres.
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dimanche 8 mai 2016

Ma famille de wing chun



Caractère chinois signifiant "famille"
Mercredi dernier lors de l’entraînement, je discutais un petit peu avec l’un de mes camarades pendant que nous effectuions nos sections chi sao. Nous parlions de la difficulté de s’entraîner avec certains qui préfèrent rester entre eux, ce qui est dommage puisque varier les partenaires permet de ne pas s’habituer à une morphologie précise, en situation d’agression l’adversaire n’ayant pas forcément le gabarit de votre seul partenaire d’entraînement.

Quoi qu’il en soit, mon partenaire d’entraînement du soir me disait qu’à ses débuts dans le wing chun, on lui avait dit que c’était une grande famille et que lorsqu’il voyait ceux qui n’acceptaient de travailler avec lui que lorsqu’ils n’avaient vraiment personne d’autre, il en doutait fortement.
C’est une question que je m’étais déjà posé et nous en avons donc un peu parlé. Pour moi le wing chun est justement une grande famille, de même que les arts martiaux de manière générale.

Une famille ce n’est pas que des gens avec qui on s’entend forcément, il y a aussi ceux qu’on ne peut vraiment pas encadrer, ceux avec qui il y a des tensions, etc. Une famille c’est beaucoup de gens liés d’une manière ou d’une autre (par les liens du sang et du mariage dans le cas d’une famille au sens le plus commun du terme, par la pratique d’une activité pour les familles martiales, sportives, etc).

Dès lors qu’on réunit un grand nombre de personnes, il est difficile qu’on soit tous amis, qu’on ait envie de tous s’entraîner ensemble. Heureusement il y a aussi tous ceux qu’on adore, avec qui on prend plaisir à s’entraîner, parfois même à se voir en dehors du club que ce soit pour prendre un verre, effectuer un stage d’un autre art martial, simplement papoter.
Il y a toujours des pratiquants avec qui on accroche plus qu’avec d’autres, des frères de pratique qu’on apprécie vraiment, dont on suit la progression avec attention et qu’on est toujours content de voir à l’entraînement.

Nous sommes donc une famille de wing chun, avec un père de kung-fu qui est le Sifu, de nombreux frères et sœurs qu’on apprécie plus ou moins, des cousins qui évoluent dans d’autres clubs, voire carrément dans d’autres fédérations. Nous avons même souvent (toujours ?) des ancêtres communs entre pratiquants de wing chun.

Je fais donc partie d’une famille de wing chun, et comme c’est le cas dans ma famille au sens commun du terme, j’apprécie plus ou moins les gens selon nos échanges. Cela peut toujours évoluer, dans un sens ou dans l’autre mais nous sommes au moins unis par une pratique commune, chacun y trouvant son compte dans celle-ci puisque nous n’avons pas tous les mêmes objectifs en matière de wing chun.
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dimanche 2 août 2015

Code de conduite du pratiquant de Wing Chun selon Yip Man

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Reste discipliné
Défends toi éthiquement comme artiste martial
Pratique la courtoisie et la droiture
Sers la communauté et honore ta famille
Aime tes partenaires ou les autres élèves
Sois uni et évite les conflits
Limite tes désirs charnels
Préserve le bon esprit
Apprend à développer ta paix spirituelle
Tiens toi éloigné des disputes et bagarres
Sois un acteur de la société qui t’entoure
Sois conservateur, cultivé et noble dans tes manières
Aide les faibles et les très jeunes
Utilise tes capacités martiales pour le bien de l’humanité
Transmets la tradition
Préserve cet art chinois et ses règles de conduite
Merci à Véronique pour ses corrections sur ma traduction.
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dimanche 26 juillet 2015

Être un pratiquant de wing chun


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Être un pratiquant de wing chun qu’est-ce que cela signifie ? Le wing chun est de son premier à son dernier mouvement de la self-défense. Aucune fioriture, juste des techniques plus ou moins brutales pour réagir face à une agression.

Une agression qu’elle soit contre vous ou contre autrui. En tant que pratiquant nous disposons de compétences pour réagir face à une agression injuste. Dans de nombreux cas certains sont agressés dans l’indifférence générale et s’il n’est pas facile d’oser intervenir, il ne faut pas non plus se jeter tête baissée dès qu’on voit deux personnes qui commencent à parler d’une voix plus forte que la normale.

Je me souviens d’une soirée durant laquelle un homme a commencé à embêter une fille. N’étant pas sûr de ce que je voyais, je les ai un peu suivi et il s’est avéré que c’était son petit ami. Un couple qui se titille, voire s’engueule est une chose et j’aurais eu tort de m’en mêler. En revanche s’il avait levé la main sur elle, là il aurait été normal d’intervenir.

Pour moi si on a la possibilité d’aider il faut le faire, mais pas à son détriment. La self-défense c’est d’abord apprendre à se protéger, seulement après on peut espérer protéger les autres. Si c’est pour qu’au final vous fassiez partie des victimes ça n’a aucun intérêt. Il n’y a pas de situation type et chacune doit être évaluée avant d’agir, c’est peut-être une seconde de perdue avant de se « jeter dans la mêlée » mais c’est du temps de gagné une fois au corps à corps.

Cependant aider les autres ne se limite pas à les protéger d’une agression dans la mesure de ses moyens. Aider les autres c’est bien plus vaste. L’une de mes techniques préférées est taan sao, une main tendue paume vers le ciel vers l’autre. Si je dis l’autre c’est parce que je ne pense pas forcément à l’adversaire.

C’est peut-être un peu naïf de ma part mais je pense que nous vivons dans un monde déjà bien assez moche comme ça et que s’il est possible de s’entraider c’est une bonne chose.

Le karate-dō est la voie de la main vide, une expression qu’il est possible d’interpréter de diverses manières. De mon côté je pratique la voie de la main tendue, ce que représente assez bien taan sao.

J’essaye d’être quelqu’un de bien, ce n’est pas toujours évident, et d’aider mon prochain si j’estime qu’il le mérite. Par là j’entends qu’il arrive qu’on me demande de rendre un service qui consiste en fait à faire le travail d’autrui. Je suis souvent partant pour aider mais cela ne fait pas de moi un pigeon.

Pratiquer le wing chun ne se limite donc pas à mes yeux à apprendre à se défendre ou à se battre. Je pense qu’il faut chercher à améliorer les choses à son échelle. Œuvrer pour un monde meilleur me semble bien trop idéaliste mais les petites actions de chacun peuvent avoir un grand impact. Ce sont de petites choses toutes simples et justement elles sont simples alors pourquoi se priver ? Un jour c’est vous qui aiderez une personne, le lendemain c’est peut-être vous qui recevrez de l’aide ou une petite attention.

Aidez si vous le pouvez, mais aidez sans que cela ne vous nuise.
Bien loin de moi l’idée que ceci se limite au wing chun, voire aux arts martiaux, cest à la portée de n'importe qui d'ajouter sa pierre, aussi petite soit-elle, à l'édifice.
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dimanche 24 mai 2015

Wing chun kuen kuit [partie 5]

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Bonjour à tous, le week-end ayant été bien chargé et très fatigant je vais me contenter d'un article assez simple.

Piu Zhi : (les doigts qui percent)
·         Piu Zhi contient des techniques d'urgence.
·         Des doigts de fer peuvent frapper immédiatement à un point vital.
·         L'oeil du Phénix (coup de poing) n'a aucune compassion.
·         Les mouvements sont étroitement coordonnés et difficile à défendre ou annuler.
·         La force souple et l'extension du bras sont appliquées à courte portée.
·         La situation est différente lorsqu'on cherche à éviter la défaite dans l'urgence.
·         Piu Zhi n'est pas enseigné aux étrangers (à l’école).
·         Combien de maître transmettent un héritage convenable ?
·         Le renforcement du coup de coude a suffisamment de force menaçante.

Note : pour le dernier kuen kuit je ne sais pas ce qu’ils entendent par là.

Muk Yan Chong : (la forme du mannequin de bois)
·         Il existe 108 mouvements à  travailler sur le mannequin en bois, une pratique répétée apporte une bonne utilisation de l'énergie.
·         Les déplacements doivent être variés et toujours maintenir un contact étroit avec le mannequin en bois.
·         La force vient du cœur et frappe vers la ligne centrale du Muk Yan Chong.
·         Haut, bas, vers l'avant et vers l'arrière, les mouvements sont continus.
·         On ne peut prédire l'amélioration de la puissance.
·         Le pont créé par le bras doit rester au contact du mannequin de bois pendant les déplacements ; ce pouvoir d'adhésion une fois acquis devient une force menaçante.
·         La force peut être libérée de la manière voulue, l'usage de la ligne (centrale ?) et la position seront bons et difficiles à vaincre.


Merci à "icilachine" pour leurs listes de kuen kuit.
 
Cet article fait partie de la catégorie Kuen kuit. Pour lire d’autres articles sur ce sujet, clique sur l’image ci-dessous :
 
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