dimanche 31 mai 2015

Leung Bok Cho

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Donnie Yen dans le rôle de Cho
Leung Bok Cho serait né en 1771 et décédé en 1859. On le connait aussi sous les noms Liang Bochou, Leung Bok Lao et Liang Boliu.
Il est connu pour avoir été le mari de Yim Wing Chun, avoir nommé l’art martial que lui transmit cette dernière et pour avoir enseigné le système wing chun aux membres de la troupe d’opéra King Fa Wui Goon.

Comme souvent il existe plusieurs versions quant à la façon dont Leung Bok Cho a appris le wing chun kung-fu et qui il a accepté comme élèves.

Dans sa version la plus romantique, l’histoire nous raconte que Leung Bok Cho était natif de Zhaoqing, Guangdong (Yip Man quant à lui racontait qu’il s’agissait d’un marchand de sel de Fujian) où il apprit la boxe de la famille Choy auprès de Choy Gao Yee. Le plus jeune des fils Choy, Biu, vainquit Leung Bok Cho en duel. Après cela Leung Bok Cho voyagea jusqu’à la province de Guangxi dans l’espoir de trouver un nouvel enseignant avec une meilleure méthode. Voyageur et pauvre, il passa une nuit dans une petite auberge locale qui était mitoyenne du magasin de tofu de la famille Yim.

Au matin, il se réveilla en entendant ce qui lui sembla être un entraînement aux arts martiaux. Se levant il alla voir qui s’entraînait et à sa grande surprise il trouva une magnifique jeune femme. Ses mouvements semblaient un mélange de grue et de serpent. Il tomba immédiatement amoureux de la jeune femme tant pour sa beauté que pour son habileté martiale.
Leung Bok Cho se rendit au magasin de tofu et se présentant à Yim Yee, le père de la jeune femme, et alors qu’ils discutaient, ils se rendirent compte qu’ils appartenaient tous deux à la secte des turbans rouges. Sentant un lien d’honneur les lier, Yim Yee lui offrit de rester avec lui et sa fille Yim Wing Chun avec qui il vivait seul depuis que son épouse les avait quittés. Il alla même jusqu’à proposer à Leung Bok Cho de partager avec lui l’art que Miu Shin lui avait transmis.

Yim Yee appréciait beaucoup le jeune home qui lui rappelait lui-même lorsqu’il était plus jeune. Ainsi il décida que Leung Bok Cho ferait un parfait époux pour sa fille. Lorsqu’au début des années 1800 Yim Yee décéda, Leung Bok Cho continua d’apprendre auprès de Yim Wing Chun, alors son épouse. Après avoir été vaincu par elle dans une compétition, sa frustration grandit. Wing Chun tenta de lui expliquer sa façon de faire, le concept de méthode dure et douce et qu’à son niveau il devait voir au-delà du matériau de base. Malheureusement il continuait d’utiliser la force brute ce qui était contraire aux préceptes et à la méthode qu’il tentait d’acquérir.

Après le décès de son épouse, Leung Bok Cho choisit de donner son nom à l’art martial qu’elle lui avait transmis. C’est ainsi que depuis on parle du kung-fu de Wing Chun. Leung Bok Cho voyagea alors et finit par arriver à Foshan.
A ce point de l’histoire, les récits varient grandement. Certains disent qu’il rencontra un érudit du nom de Leung Lan Kwai et qu’il échangea avec lui ainsi  qu’avec son enseignant : Wong Wah Bo et son camarade Dai Fa Min Kam. L’échange concernait sa technique du wing chun kung-fu contre la technique de bâton long weng chun de Chi Shim. D’autres disent qu’il transmit sa méthode à Leung Lan Kwai et Law Man Gung et que ce serait eux qui auraient transmis cet art à la troupe King Fa Wui Goon. La version qu’on trouve le plus souvent est que c’est Leung Bok Cho lui-même qui enseigna aux quatre artistes d’opéra des King Fa Wui Goon et que ce furent eux qui incorporèrent la méthode du bâton long au système wing chun. Ces trois premiers étudiants sont généralement considérés comme étant Wong Wah Bo, Leung Yee Tai et Dai Fa Min Kam, quant au quatrième on parle soit de Yik Kam, soit de Gulo Chung.

            Le système Yiu Kai a une version quelque peu différente de cette histoire. Pour eux Leung Bok Cho était un marchand originaire de Shangxi et qui étudia au temple Shaolin de Henan. En 1810 alors qu’il se détendait dans un hôtel, il vit sous la lumière de la lune Yim Yee et sa fille Wing Chun s’entraîner aux arts martiaux à côté des broyeurs à tofu. Il tomba amoureux de la jeune femme, la trouvant belle et avec un excellent kung-fu. Leung Bok Cho resta alors dans cette ville et passa beaucoup de temps à parler avec les Yim d’arts martiaux. Veuf et considérant la technique de Wing Chun comme excellente, il voulut l’épouser. Il lui fit sa demande mais la jeune femme se montra trop embarrassée pour lui répondre. Yim Yee trouvant que l’homme avait bonne apparence et considérant que c’était un camarade de Shaolin, il donna sa bénédiction et le mariage fut célébré.

Quelques années plus tard Yim Yee décéda et le couple déménagea à Shangxi mais en raison des affrontements constants entre bandits et soldats, ils déménagèrent une seconde fois au nord de Guangdong dans le village de Anhongyuan. Ils y ouvrirent une petite entreprise et enseignèrent le “Wing Chun Kuen” à quelques étudiants. Vers 1815, ils déplacèrent leur école à Zhaoqing et poursuivirent l’enseignement. La troupe d’opéra des jonques rouges King Fa Wui Goon voyageait souvent entre Zhaoqing et Foshan et Wong Wah Bo le Mo-Sang, Leung Yee Tai le Mo-Deng, Kam le Dai Fa Min et Siu Fook le Siu-Sang les rencontrèrent afin d’apprendre le wing chun.

Il se dit également que le vrai nom de Leung Bok Cho était Hung Hei-Goon, le créateur du Hung Ga Kuen et qu’il changea de nom tout en se cachant à bord des jonques rouges pour éviter de se faire arrêter.

Dans la plupart des récits, il est clair que Leung Bok Cho, que ce soit son vrai nom ou un pseudonyme, est lié à la création de wing chun kung-fu et qu’il est le premier à avoir transmis cet art, tout d’abord aux membres de l’opéra des jonques rouges.

Apparition dans les médias :
- Films :
            Wing Chun (1994), avec Donnie Yen
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dimanche 24 mai 2015

Wing chun kuen kuit [partie 5]

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Bonjour à tous, le week-end ayant été bien chargé et très fatigant je vais me contenter d'un article assez simple.

Piu Zhi : (les doigts qui percent)
·         Piu Zhi contient des techniques d'urgence.
·         Des doigts de fer peuvent frapper immédiatement à un point vital.
·         L'oeil du Phénix (coup de poing) n'a aucune compassion.
·         Les mouvements sont étroitement coordonnés et difficile à défendre ou annuler.
·         La force souple et l'extension du bras sont appliquées à courte portée.
·         La situation est différente lorsqu'on cherche à éviter la défaite dans l'urgence.
·         Piu Zhi n'est pas enseigné aux étrangers (à l’école).
·         Combien de maître transmettent un héritage convenable ?
·         Le renforcement du coup de coude a suffisamment de force menaçante.

Note : pour le dernier kuen kuit je ne sais pas ce qu’ils entendent par là.

Muk Yan Chong : (la forme du mannequin de bois)
·         Il existe 108 mouvements à  travailler sur le mannequin en bois, une pratique répétée apporte une bonne utilisation de l'énergie.
·         Les déplacements doivent être variés et toujours maintenir un contact étroit avec le mannequin en bois.
·         La force vient du cœur et frappe vers la ligne centrale du Muk Yan Chong.
·         Haut, bas, vers l'avant et vers l'arrière, les mouvements sont continus.
·         On ne peut prédire l'amélioration de la puissance.
·         Le pont créé par le bras doit rester au contact du mannequin de bois pendant les déplacements ; ce pouvoir d'adhésion une fois acquis devient une force menaçante.
·         La force peut être libérée de la manière voulue, l'usage de la ligne (centrale ?) et la position seront bons et difficiles à vaincre.


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dimanche 17 mai 2015

Wing chun kuen kuit [partie 4]

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Bonjour à tous, le week-end ayant été bien chargé et très fatigant je vais me contenter d'un article assez simple.

Yee Jee Kim Yeung Ma : (la position neutre)
  • Tirer la poitrine, pousser le haut du dos et s’installer dans la colonne vertébrale.
  • Remplir votre dantian avec du chi et distribuer la force dans toutes les parties de votre corps.
  • Pointer les genoux et les orteils vers l’intérieur.
  • Former une pyramide avec le centre de gravité au centre.
  • Les poings sont placés le long des côtes mais ne touchent pas le corps.
  • Laisser descendre les coudes, les épaules et la taille.
  • Maintenir la tête et le cou droit, et garder l’esprit en alerte.
  • Les yeux sont levés, pointant droit devant et voyant dans toutes les directions.
  • L’esprit est libre des distractions et l’humeur claire.
  • Il n’y a aucune peur au moment de faire face à l’adversaire.
  • Yee Jee Kim Yeung Ma est la position principale.
  • Développer une solide fondation pour des techniques élevées.

Siu Nim Tao : (la petite idée primordiale)
  • Siu Nim Tao est la première chose. Il ne faut pas forcer le rythme de progression.
  • Un corps faible doit commencer par être renforcé.
  • Ne pas garder la moindre mauvaise habitude.
  • Yee Jee Kim Yeung Ma travaille le chi grâce au contrôle du Dan Tian.
  • Pour maintenir un bon équilibre de force, il faut enserrer le sol avec les orteils.
  • Libérer le chi par le Dan Tian permet d'avoir une libération appropriée de la force.
  • Baisser les coudes et relâcher les épaules, garder la ligne centrale pour protéger les deux flancs.
  • Il y a 108 mouvements, tous pratiques et réalistes, des milliers de variations peuvent être utilisées, visant l'usage pratique et non la beauté.
  • Intérieurement, développer le chi. Extérieurement, entraîner les tendons, les os et les muscles.
  • Tan sao, bong sao, fuk sao, wu sao et huen sao ; leur prodige augmente avec la pratique.
  • Chaque mouvement doit être clair et précis. Le rythme doit être respecté.
  • Pratiquer une fois par jour, plus ne fait pas de mal.

Chum Kiu : (bâtir le pont)
  • Chum Kiu travaille la position et la taille, la garde est courte, le déplacement est limité.
  • Les yeux sont préparés pour être alertes, la circulation du chi est en mouvement perpétuel.
  • Evertuez-vous à rester calme pendant le mouvement, détendez les muscles et relâchez l'esprit.
  • Changez la position avec un mouvement circulaire, cela permettra de générer plus de puissance.
  • Quand le bras de l'adversaire pénètre votre garde, utilisez la main libre pour retourner la situation.
  • Passez par-dessus le bras attaquant de votre adversaire sans stopper quand le mouvement de contre est enclenché.
  • Lan sao et jip sao mettent l'adversaire en danger.
  • Ne vous opposez pas à un opposant puissant, avec un opposant faible utilisez un assaut frontal direct.
  • Un combat rapide doit être achevé rapidement, aucun retard ne doit être permis.
  • Utilisez les trois articulations du bras pour prévenir une pénétration adverse, coincez le bras de l'adversaire pour restreindre sa capacité de mouvement.
  • Créez un contact entre vous et l'adversaire si lui ne le fait pas, annuler ce pont selon la situation.
  • La prise de contact permet de suivre les mouvements de l'adversaire. Quand la main ne peut avoir l'avantage, utilisez votre corps pour sauver la situation.
  • Utilisez de petites variations de force pour contrôler le bras adverse, les trois articulations sont bien contrôlées.
  • Où doit être trouvé le contact avec l'adversaire ? Chum Kiu montre le chemin.

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dimanche 10 mai 2015

Les outils d'entraînement

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Bien souvent pour parfaire son entraînement, le pratiquant à recourt à quelques outils. Certains sont communs à de nombreux arts martiaux, d’autres plus spécifiques. En voici quelques-uns utilisés pour le wing chun :

Muk yan chong : le mannequin de bois, il s’agit d’un correcteur de mouvements. Il permet de simuler l’adversaire et d’enchaîner toutes sortes de techniques, qu’elles soient de bras ou de jambes. Il est composé d’un tronc, d’une jambe et de trois bras.
A noter qu’il n’est pas spécifique au wing chun, en jeet kun do par exemple on en utilise une variante dont le tronc principal est légèrement évidé sur la partie haute afin de former un creux pour travailler les frappes à la gorge, de plus la jambe du mannequin est en métal contrairement au wing chun où elle est en bois, afin de travailler d’autres coups de pied.


Gerk jong : le tripodal dummy est composé de trois poteaux fixés en un triangle équilatéral dans le sol ou sur un socle. Le travail avec cet outil consiste à des enchaînements de coups de pieds tout en se déplaçant autour des poteaux, selon différents angles et un enchaînement précis.




Sau bao : le sac de frappe mural, idéal pour travailler les différentes combinaisons de coups de poings enchaînés. On peut également s’en servir pour travailler ses coups de coudes, mais je trouve que ça n’est pas le plus indiqué pour cela.



Les palettes : cet outil permet de travailler ses pivots. Les parties grises peuvent pivoter à 360° et obligent celui qui se tient dessus à effectuer un pivot correct, à savoir effectuer un transfert de poids et surtout pivoter un pied après l’autre.
Si le pivot est bien exécuté, on est très stable sur ce dispositif, en revanche si l’utilisateur pivote ses deux pieds en même temps il sera déséquilibré. De plus si la position neutre est basse, on gagne en stabilité.
L’un des exercices pratiqué sur ces palettes consiste à envoyer un coup de poing tout en effectuant une défense, le coup de poing tirant l’utilisateur dans son pivot. Puis il enchaîne avec un coup de poing avec la main ayant défendu et ainsi de suite en usant de différentes défenses.



Mook wan : l’anneau, généralement en bois, on en trouve également en métal. D’un diamètre de 25 à 35 centimètres, on l’utilise pour s’entraîner à passer de façon fluide d’une technique à une autre tout en maintenant sa structure.



Le bandeau : cet outil, de haute technologie, permet de travailler les réflexes proprioceptifs, c’est-à-dire les réflexes tactiles. Il est utilisé dans différents exercices, que ce soit le chi sao (les mains collantes) ou dans certains programmes de réflexes.
En wing chun nous entraînons ces réflexes afin que le corps réagisse sans avoir besoin de voir le mouvement de l’adversaire. De fait le corps bouge plus vite s’il réagit de lui-même à une sensation tactile plutôt que de devoir passer par l’analyse visuelle (ceci impliquant bien entendu qu’il y ait déjà un contact physique) :
- sans réflexes proprioceptifs : mouvement adverse >  analyse visuelle > réaction
- avec réflexes proprioceptifs : mouvement adverse > réaction instinctive et immédiate

Le meilleur moyen d’entraîner cela est donc de se bander les yeux et certains exercices deviennent alors plus facile puisque seules les sensations tactiles sont prises en compte et que le pratiquant n’est plus perturbé par ce qu’il voit.

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dimanche 3 mai 2015

Personnage de fiction : Joe

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Bangkok Dangerous est un film américain réalisé par les frères Pang et sorti en 2008. Il s’agit d’un remake de la version de 1999 des mêmes réalisateurs.

Il y est question de Joe (incarné par Nicolas Cage), un tueur professionnel pratiquant le wing chun kung-fu.

Joe définit son travail comme suit : “Mon boulot m’amène à plein d’endroits différents. Ça n’a pas que des bons côtés, je dors seul, je mange seul, j’ai fini par m’habituer. J’aimerais rencontrer quelqu’un, mais c’est pas facile quand on vit dans ses valises. Je vais où on me dit d’aller, je fais ce qu’on me dit de faire. Je devrais pas me plaindre, je manque jamais de travail, chuis bien payé, mais c’est pas fait pour tout le monde.”

Il se rend à Bangkok pour y exécuter quatre contrats. Sur place il fait appel à un jeune pickpocket du nom de Kong (Shahkrit Yamnarm) afin qu’il serve d’intermédiaire entre lui et ses employeurs comme il le fait toujours. Et jusqu’ici il a toujours éliminé ses intermédiaires à la fin de ses contrats pour ne pas laisser de traces.


Alors que Joe a toujours été solitaire, ne se liant jamais à qui que ce soit, il se prend d’affection pour Kong dont il fait son élève. Il lui enseigne ainsi son métier de tueur ainsi que sa technique de combat : le wing chun kung-fu.
Joe tombe également amoureux d’une pharmacienne sourde et muette du nom de Fon (Charlie Yeung) et petit à petit il en vient à remettre en question les règles qui ont jusqu’ici régi son existence et lui ont permis de rester en vie.

Ces règles qui lui ont été enseignées sont au nombre de quatre :
- ne jamais poser de question, le bien et le mal n’existent pas ;
- ne jamais s’intéresser à personne en dehors du travail, on ne peut faire confiance à qui que ce soit ;
- toujours effacer les traces. Il faut garder l’anonymat et ne jamais rien laisser derrière ;
- savoir quand s’arrêter. Juste le fait d’y penser signifie que ce moment est venu, avant de perdre le contrôle, avant de devenir soi même la cible. Alors il faut attendre la bonne occasion, ne pas prendre trop de risques, ramasser l’argent et disparaitre pour toujours.
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