dimanche 27 janvier 2019

[livre] Du wing chun au détour d'un comics



Si mes articles vous plaisent, n'hésitez pas à laisser un commentaire à la suite de ceux-ci, ça fait toujours plaisir ;) !
Vous pouvez également me laisser un message en commentaire du livre d'or si le cœur vous en dit !

Ayant beaucoup de travail en ce moment, je me contenterai d’un petit article cette semaine. Je gardais justement ce sujet sous le coude pour un tel cas.
Parfois en faisant mes recherches je tombe sur des curiosités (et j’adore ça). C’est ainsi que je suis tombé sur le comics “Great Ten”.

Great Ten, c’est un comics publié chez DC. Ecrit par Tony Bedard et dessiné par Scott McDaniel appuyé par Andy Owens à l’encrage, Richard Horie et Tanya Horie à la couleur et Steve Wands au lettrage. L’édition est réalisée par Michael Siglain et Harvey Richards.

De quoi ça parle ? Des Sept frères mortels (les Seven Deadly Brothers en VO), un artiste martial qui peut se séparer en sept personnes distinctes, chacune maîtrisant une technique martiale ancienne. Mais que peut faire un artiste martial – ou sept – contre un dieu extraterrestre et une horde de gangsters chinois ?
Voila grosso modo le résumé de Great Ten.

Quel rapport avec le wing chun ? L’un des sept le pratique ? A priori non, mais dans le volume 1 chapitre sept, quelques personnages bien connus font leur apparition dans un flashback. Trois des cinq aînés :
Ng Mui, fondatrice du style wing chun, Pak Mei et Chi Shin qui auraient eux aussi joué un rôle dans la création et l’évolution de notre style.

Pak Mei, Ng Mui et Chi Shin
 ____________________

Pour me retrouver sur Facebook, il vous suffit de cliquer sur le logo ci-dessous puis de cliquer sur “J’aime” pour rejoindre ma page !

https://www.facebook.com/Passion-Wing-Chun-1159015210946904/?ref=br_rs

mardi 22 janvier 2019

Le Top, le Flop et l'Index de janvier 2019

Si mes articles vous plaisent, n'hésitez pas à laisser un commentaire à la suite de ceux-ci, ça fait toujours plaisir ;) !
Vous pouvez également me laisser un message en commentaire du livre d'or si le cœur vous en dit !

Enfin si vous avez des idées ou des envies d'articles, n'hésitez pas à me laisser un petit message à ce sujet, soit en commentaire soit en m'écrivant à cette adresse :
passionwingchun chez gmail point com
Même chose si vous voulez que je partage l'affiche d'un stage d'arts martiaux dans le grand Est (hors wing chun) !

Le Top

Pas de changement dans le top ce mois-ci encore !On commence à avoir l'habitude ;).

1) Les grades
2) Personnage de fiction : Cent Yeux
3) Les outils d'entraînement
4) Bruce Lee [partie 2]
5) Généalogie du wing chun

Le Flop

Du côté du flop ce mois-ci encore ça bouge pas mal :).
L'Index

L'index wing chun a été mis à jour ! Six articles y ayant été ajoutés, rien que ça !
L'index eskrima n'a pas bougé ce mois-ci.
 
En revanche j'ai mis à jour la page présentation, avec l'obtention de mon deuxième duan, mais aussi l'ajout d'une formation suivie en 2015 (petit oubli de ma part).
 
Petite anecdote amusante, en l'espace de 2 mois, il y a eu plus de pages consultées sur le blog que durant toute la première année (qui avait connue 4400 vues tout de même).
 
N'oubliez pas de suivre la page stages et évènements à venir pour être au courant des stages à venir dans l'Est de la France (et pas uniquement) !
 ____________________

Pour me retrouver sur Facebook, il vous suffit de cliquer sur le logo ci-dessous puis de cliquer sur “J’aime” pour rejoindre ma page !

https://www.facebook.com/Passion-Wing-Chun-1159015210946904/?ref=br_rs

dimanche 20 janvier 2019

Les termes Sifu et Laoshi


Si mes articles vous plaisent, n'hésitez pas à laisser un commentaire à la suite de ceux-ci, ça fait toujours plaisir ;) !
Vous pouvez également me laisser un message en commentaire du livre d'or si le cœur vous en dit !

Article rédigé à partir de cet article et de celui-ci.

Le titre de Sifu en fait rêver plus d’un. Dans les arts martiaux c’est normalement un titre qui vous est décerné, mais certains, peu scrupuleux, s’octroient ce titre.
Pour moi ce titre n’a de valeur que si celui qui le porte a été reconnu comme tel par ses pairs.


  • Un mot, une prononciation : deux écritures, deux significations

Sifu (ou Shifu) est composé de 2 idéogrammes et peut être écrit de deux façons différentes. Quelle que soit la façon de l’écrire, la prononciation en cantonais et en mandarin et la signification restent toutes deux inchangées.

L’idéogramme (shi) est commun aux deux écritures et signifie “enseignant, maître, expert”.
En revanche “fu” peut s’écrire soit :
- signifiant “tuteur”
- signifiant “père”

師傅 signifie simplement “maître, expert”, on l’utilise pour exprimer son respect vis-à-vis des compétences et de l’expérience d’une personne. C’est un titre de politesse.
Cette appellation peut être utilisée pour s’adresser à un conducteur de taxi ou un autre ouvrier qualifié, comme un mécanicien par exemple.

師父 à un double sens, celui de “maître, expert” mais également celui de “père”. Il est donc à utiliser dans le cas d’une relation maître / disciple ou enseignant / élève. Cette écriture n’est donc utilisée qu’envers son enseignant ou son maître.
Pour reprendre le cas du mécanicien, cette appellation ne sera utilisée que par son apprenti et non par son client.

En Chine, pour parler d’un professeur ou d’un enseignant, le terme laoshi (老師) est également utilisé. L’idéogramme shi () est à nouveau utilisé.
Laoshi se traduit par “enseignant” mais signifie littéralement “vieille personne compétente” (oldperson of skill).

Dans le cas d’une personnalité religieuse, et par extension, des experts en arts martiaux, les deux appellations sont possibles quel que soit le contexte.

  • Usage dans les arts martiaux

Les deux écritures sont utilisées dans les arts martiaux chinois et traduisent la notion de maître dans l’art martial. Pour faire un parallèle avec les arts martiaux japonais, c’est l’équivalent du shihan ou du senseï.
Comme dit plus haut, l’appellation 師父 n’est utilisée que lorsqu’on s’adresse à son propre enseignant.

Traditionnellement, ce titre est utilisé comme un terme familial dans les arts martiaux et une forme de respect.
Lorsqu’un élève devient un élève “interne”, le terme sifu revêt un contexte moins intime. L’acceptation de l’étudiant est un évènement formel, nécessitant en général une cérémonie nommée bai shi (拜師 ou), on retrouve ici aussi l’idéogramme “shi”. Après la cérémonie, la relation est définie dans un contexte plus direct, plus familial tel que parent-enfant et l’usage prend ce terme (père) plutôt qu’un signe générique de respect des compétences et des connaissances.

  • Usage commun

Dans la culture chinoise, le terme “Sifu” est utilisé pour s’adresser poliment à une personne de classe inférieure mais pratiquant un métier qualifié comme un conducteur ou un cuisinier. Le terme est également utilisé pour les artistes de scène et, plus rarement, pour les peintres et calligraphes.

Le terme le plus employé pour les peintres et calligraphes (pour les artistes visuels de manière générale) est le terme dashi, signifiant “grand maître”. Même s’il n’y a pas de frontière claire pour les métiers auxquels le terme sifu peut être utilisé, traditionnellement on l’utilise pour les métiers traditionnels dont la formation se fait par apprentissage. Donc les métiers où on trouve une relation maître (sifu) / apprenti (todai). Il en va de même pour les moines bouddhistes et prêtres taoïstes qu’on nomme également sifu, l’instruction religieuse impliquant une relation enseignant / élève s’apparentant à un apprentissage.

  • Laoshi

Le terme sifu est rarement utilisé pour les personnes ayant une profession intellectuelle, comme un médecin ou un avocat. Certains membres de ces professions peuvent en effet trouver ce titre irrespectueux vis-à-vis d’eux. De même les enseignants et universitaires ne sont, en général, pas appelés sifu.

Particulièrement en Chine, mais aussi de façon traditionnelle à Taïwan, le terme utilisé pour s’adresser à un académique ou un enseignant n’ayant pas de titre particulier (donc à l’exclusion des médecins) est bien souvent “laoshi”. Même pour les médecins, le titre “laoshi” peut être considéré supérieur à celui de docteur !
Ceux qui ont mérité le droit d’être appelés “laoshi”, comme les professeurs de médecine ou les professionnels de la santé titulaires d’un doctorat en recherche (c’est-à-dire un doctorat dans le domaine de la médecine et supérieur au premier diplôme professionnel) devraient plutôt être traités comme “laoshi” que comme “docteur”.

Le terme “laoshi” peut également être utilisé pour ceux qui exercent une profession considérée comme analogue au monde universitaire, tels que les écrivains accomplis.
____________________

Pour me retrouver sur Facebook, il vous suffit de cliquer sur le logo ci-dessous puis de cliquer sur “J’aime” pour rejoindre ma page !

https://www.facebook.com/Passion-Wing-Chun-1159015210946904/?ref=br_rs