[eskrima] Balintawak [partie 2]

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Partie 1 ● Partie 2 

Programme

Venancio Bacon

Bacon développa des techniques à un seul bâton. Avec l’aide de Villasin, il développa et optimisa ses techniques basée sur le travail à un seul bâton. Villasin, sous la tutelle de Bacon, développa ses attaques basiques et son style de défense, qui sont à présent utilisés par la plupart des pratiquants de Balintawak. Ce style forme les bases à partir desquels un pratiquant peut développer les mouvements de base, semi-avancés et avancés. Toutes les techniques doivent être pratiquées avec force, contrôle et en utilisant les mécaniques du corps.

Selon certains, c’est Velez qui apporta l’idée du style à Villasin et les partagea avec lui. Cela ne change rien à la contribution de Villasin au sein du club et à la lignée qui vient de son enseignement.

La lignée Buot enseigne avec la même méthode que celle utilisée à l’origine par Bacon. Cela n’est pas une tentative de s’afficher comme les meilleurs,  mais juste un constat que le style d’entraînement peut aisément  servir d’argument pour un meilleur système afin d’atteindre plus de personnes. Ceci est mentionné ici afin de servir de référence historique et pour lister les entraînements mineurs comme références plus haut.

Dans le Balintawak, le bâton est uniquement utilisé pour développer et entraîner en vue du combat à mains nues, et atteindre la perfection dans l’art de la vitesse, du timing et des réflexes nécessaires pour acquérir une posture défensive et la fluidité dans le mouvement. Le but est d’exploiter les mouvements naturels du corps et réveiller les sens de chacun pour bouger et réagir. Cela garantit l’utilisateur d’expérimenter une révélation dans les fondamentaux du combat de rue.

Systématisation

José Villasin

Par la suite, certains successeurs de Bacon ont commencé à systématiser le programme Balintawak. Parmi eux, José Villasin, un instructeur de self-défense de l’université de Visayas qui groupa les techniques dans différentes catégories afin que ses étudiants puissent maîtriser un lot de techniques avant de passer au suivant. José enseigna également le “système traditionnel Balintawak”, la vieille méthode du système à quelques-uns de ses étudiants triés sur le volet. A partir de là, plusieurs écoles distinctes de Balintawak émergèrent et enseignèrent la “méthode groupée”.

Tandis que certains, comme Villasin, enseignèrent en utilisant la “méthode groupée”, certains des étudiants de Bacon et de ses associés, continuèrent d’enseigner le système traditionnel, à savoir des instructions aléatoires.

De nos jours il y a quantité de groupes de Balintawk qui enseignent différentes versions du système. La plupart des instructeurs utilisent la “méthode groupée”. Pour enseigner les techniques, tandis que d’autres continuent d’enseigner de la façon traditionnelle, comme Bacon avait l’habitude d’enseigner.

Influence

Les principes et concepts du Balintawak ont, toutefois, trouvé leur chemin parmi les différents arts martiaux philippins. Le plus connu est le “modern arnis”, créé par Remy Presas qui a étudié le Balintawak sous la direction d’Arnulfo Mongcal. Mongcal a présenté Presas à Maranga qui l’entraîna un certain temps avant de le présenter à Bacon. La raison pour laquelle Mongcal devrait être cité est qu’il était gaucher, comme l’était Presas.

Tat Kun Tao est créé par Joe Go, l’un des premiers étudiants de Venancio Bacon. Il s’agit d’une forme sans arme de Balintawak, avec des influences provenant d’arts martiaux chinois, tels que le Taiji ou la boxe des cinq ancêtres.

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