dimanche 22 février 2015

Wing chun kuen kuit [partie 1]

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Les wing chun kuen kuit sont à considérer comme des paroles de sagesse qui illustrent des concepts et la philosophie du wing chun kung-fu. Ils donnent également les valeurs morales que chaque pratiquant devrait tenter de respecter.

En cantonais kuen kuit se traduit par « dicton martial » et bien qu’il y ait différentes lignées de wing chun, et donc différents styles, de nombreux kuen kuit sont reconnus et partagés. À noter que les kuen kuit ne sont pas exclusifs au wing chun.

Ils auraient été couchés sur le papier par Moy Yat, à la demande de son maître : Yip Man. On les trouve soit sous la forme de proverbes, soit sous celle de poèmes pouvant êtres récités.
Au départ c’est par la tradition orale qu’ils se seraient perpétués dans le sud de la Chine.

Certains kuen kuit, arrivés jusqu’à nous, auraient d’ailleurs été développés dans les sociétés secrètes sous la dynastie Qing (1644 à 1911), une période où le pouvoir politique en place était vivement contesté. Moy Yat aurait d’ailleurs écrit que beaucoup de proverbes destinés à renverser les Mandchous font partie de codes secrets et rituels mis au point par les rebelles durant la dynastie Qing.

Certains kuen kuit ont malheureusement été perdus au cours des siècles, d’autres nous sont parvenus mais ne sont plus applicables aujourd’hui. L’un de ceux qui nous est connu et qui est toujours applicable dit « Loy Lau Hoi Sung, Lut Sau Jik Chung » soit « Intercepter ce qui vient, poursuivre ce qui part, attaquer instinctivement dès la perte de contact ». Ceci résume assez bien ce qui est attendu d’un pratiquant de wing chun dans un combat, amical ou non.

Dans la salle où je pratique est écrit sur un panneau mural « Transmission du Wing Chun authentique » ce qui est également un kuen kuit et signifie que le système véritable est enseigné et n’a pas été altéré par les idées de l’enseignant. Concernant ce dernier point je suppose qu’on peut enseigner le système véritable mais que chaque enseignant transmettra un peu de lui et de sa façon de pratiquer à ses élèves, intentionnellement ou non.

En 1982 sortit un livre intitulé « Wing Chun Kuen Kuit » qui est encore aujourd’hui l’ouvrage de référence dans ce domaine.

La semaine prochaine je posterai quelques kuen kuit :) !
 
Cet article fait partie de la catégorie Kuen kuit. Pour lire d’autres articles sur ce sujet, clique sur l’image ci-dessous :
 
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dimanche 15 février 2015

Mei hua : la fleur de prunier

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La fleur de prunier, mei hua en chinois, pousse principalement au nord de la Chine. Elle fleurit en abondance à la fin de l’hiver, exhalant un parfum délicieux à ce qu’on dit, parfois alors même que la neige est encore présente. Ceci a contribué à attribuer à cette plante des vertus symboliques liées à la lutte contre l’adversité et à la persévérance. Le fait que sa splendide floraison soit de courte durée l’a également associée à la beauté, la pureté et au côté éphémère de la vie.
Ces fleurs sont principalement blanches et rosées mais également rouge et jaune.

Outre le fait que les déplacements s’effectuent sur une fleur de prunier imaginaire, cette fleur est chargée de nombreux symboles qui ont fait qu’elle a été adoptée comme emblème par de nombreuses écoles de wing chun, mais également par la Chine !

Les cinq pétales réunis autour du cœur de la fleur sont un symbole d’union entre les Hommes, comme s’ils ne formaient qu’un.
La fleur de prunier fleurit à la fin de l’hiver lorsque le froid est encore tenace et la neige parfois abondante. Ainsi elle symbolise le courage, la vaillance.
Elle symbolise également la modestie puisqu’elle est en fleur lorsque les autres se préparent encore puis elle leur cède la place.
D’année en année elle fleurit, représentant ainsi la persévérance. Dans le parc de Gumeiyuan à Wuhan se trouve un spécimen vieux de 800 ans dont on peut venir admirer la floraison.

L’union, le courage, la modestie et la persévérance sont donc quatre qualités de l’Homme représentées par la mei hua.
A noter que ce sont également des qualités très utiles dans la pratique des arts martiaux. Je dirais même qu’elles sont indispensables à qui veut aller loin dans sa pratique.

L’arbre dont est issue la mei hua est le prunus mume et fait partie des trois amis de l’hiver avec le pin et le bambou. J’ai également lu que l’orchidée est associée au printemps, le lotus à l’été, le chrysanthème à l’automne et le mume à l’hiver.
Ces trois amis de l’hiver seraient également connus sous le nom des trois hommes de bien et dans ce cas la mei hua représenterait la moralité chez l’Homme.

Depuis 1911 la mei hua est reconnue comme symbole national de la Chine et a même donné son nom à un art martial : le mei hua quan.
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dimanche 8 février 2015

Personnage de fiction : Elvis Cole

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Elvis Cole est un personnage de fiction créé par Robert Crais pour sa série de romans policiers.

Robert Crais
Ancien Ranger de l'armée américaine, et ancien agent de sécurité, Elvis s'est autoproclamé "le plus grand détective du monde".
Ce personnage maîtrise divers arts-martiaux : le taekwondo, le taiji quan et bien entendu le wing chun. Il pratique également le hatha yoga. Tout cela le plus souvent sur la terrasse de sa maison, parfois nu ce qui étonne autant qu'amuse ses voisins...

Sa maison est en forme de A et domine un canyon de la rue Woodrow Wilson et il y vit avec un chat aux oreilles déchiquetées qui le tolère ainsi que son partenaire Joe Pike en qui il a une totale confiance.
Elvis conduit une Chevrolet Corvette Stingray "jaune Jamaïque" de '66. il porte des chemises Hawaïennes et un revolver Dan Wesson .38.

Son bureau se trouve situe sur le boulevard Santa Monica et on y trouve plusieurs figurines Disney, ainsi qu'une horloge Pinocchio. Elvis a déjà exprimé l'envie d'être comme Peter Pan : de toujours rester un enfant.

La série Elvis Cole a déjà reçu les prix littéraires Edgars, Anthony, Macavity et Shamus aux Etats-Unis.

Elvis Cole apparait dans les romans suivants :
  • Prends garde au toréador
  • L'Ange traqué
  • Casting pour l'enfer
  • Free fall
  • Meurtre à la sauce Cajun
  • Sunset express
  • Indigo blues
  • L.A. requiem
  • Le dernier détective
  • L'Homme sans passé
  • Mortelle protection
  • A l'ombre du mal
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    dimanche 1 février 2015

    Le wing chun c’est cher ?

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    Oui et non, tout dépend de ce qu’on y trouve et de ce qu’on y recherche. D’une école à l’autre les prix varient sans doute mais globalement on constate que le coût de tous les enchaînements, qu’ils se pratiquent seul, à deux, avec ou sans outil est effectivement assez élevé.

    Est-ce que cela a toujours été ainsi ? Pour ce que j’en sais cela a toujours été ainsi en Europe. En la matière les prix ont d'ailleurs plutôt diminués.
    Un Sifu m’a un jour dit combien il avait payé pour la forme du bâton long et le prix était exorbitant, plusieurs milliers d’euros. Si aujourd’hui je voulais apprendre la forme du bâton long, cela me coûterait heureusement beaucoup moins cher.

    Pour moi le wing chun est une passion, au même titre que la photo l’est pour certains, l’équitation pour d’autres, l’airsoft pour d’autres encore. Une passion est coûteuse or nous vivons dans une société où chacun veut tout avoir gratuitement. Je ne suis pas pour des prix prohibitifs mais je ne pense pas que de jeter à la tête de chacun les différentes sections chi sao soit pour autant la chose à faire par exemple.

    Quelqu’un m’a un jour proposé d’aller avec lui voir un autre Sifu pour apprendre, arguant que cela me coûterait moins cher. J’ai déjà un Sifu et ne l’ai donc pas suivi. Toujours est-il que cette personne a par la suite ouvert une école qui coûtait moins cher à l’année (je parle au passé puisque ses tarifs ont changé) mais les échos que j’en ai eus sont assez misérables(1). Au final je préfère payer plus cher pour un enseignement de qualité que de prendre du bas de gamme qui ne m’apportera rien.
    Attention, je ne remets nullement en question les compétences de ceux qui ont formé cette personne ! En revanche j'ai quelques doutes quant aux siennes, cette personne a ouvert une école moins cher et a surtout offert une version "cheap" du wing chun.

    Grand maître Leung Ting a un jour expliqué cela en exhibant une montre de grande marque en expliquant qu’il était facile de se procurer une contrefaçon de celle-ci à bas prix. Pour autant celle-ci ne sera pas de la même qualité et certains lui préfèreront donc l’original.

    Le wing chun est, comme je le disais plus haut, ma passion, mais c’est aussi une technique de self-défense redoutable et pour ma sécurité je veux le meilleur. J’ai pratiqué l’escalade et un bon harnais coûte ce qu’il coûte, on ne se pose pas la question lorsqu’il est question de sa sécurité.

    Aussi je vous le confirme, le wing chun a un coût mais jusqu’ici ce que j’ai payé est un prix bien faible au vue de tout ce que la pratique de cet art martial m’a apporté. Que ce soit en situation d’agression, mais aussi dans ma vie de tous les jours, physiquement ou mentalement.
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    (1) : et on peut à nouveau parler au passé puisque son école n'existe plus à présent.
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