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Le chi sao (ou niǎn shǒu) est un exercice spécifique au wing chun visant à développer des réflexes tactiles afin de réagir à la pression exercée par son partenaire et ce afin de garder autant que possible le contact, rester collé à lui, pour finalement se créer une ouverture et frapper. Cependant conserver le contact n’est pas non plus une nécessité absolue, au départ c’est ce qui est recherché mais en progressant on apprend à se décoller tout en continuant de protéger son axe central et en attaquant simultanément celui de son binôme.
L’idée est assez simple, si le corps réagit de lui-même par automatisme sans qu’il n’y ait besoin de regarder le membre du partenaire et d’analyser la situation, on gagne un temps précieux. Ce qui permet de se défendre et de contre-attaquer plus rapidement et ce avec une technique aussi adaptée que possible. On ne se focalise pas non plus sur une partie précise de son partenaire, au hasard son poing, mais on essaye de le voir dans sa globalité.
Bien sûr ce principe est facile à exprimer mais difficile à maîtriser et à appliquer de façon concrète en combat.
Bien sûr ce principe est facile à exprimer mais difficile à maîtriser et à appliquer de façon concrète en combat.
Le chi sao se pratique avec un partenaire, les deux pratiquants conservant un contact entre leurs avant-bras, poignets ou mains. Chacun son tour exécute une technique, ce qui entraîne une réaction de la part du partenaire, les entraînant tous deux à ressentir les changements de pression, d’intention et les différents angles d’attaque possibles.
Cet exercice peut être pratiqué de façon libre, ou en effectuant des sections, c’est-à-dire des enchaînements définis de mouvements.
Si je parle de partenaire et non d’adversaire, c’est bien parce qu’il s’agit d’une collaboration et non d’une confrontation, comme dans la majeure partie des exercices de wing chun. On travaille ensemble à un même but : s’améliorer tous deux.
Il s’agit d’exercices sensitifs afin de s’entraîner à obtenir une réponse donnée à une attaque et non pas d’exercices de combat. Par contre la pratique du chi sao permet d’améliorer ses capacités de combat. Le but final de ce travail est donc d’améliorer sa technique pour le combat. On ne fera pas de chi sao en combat mais on en appliquera les principes et mettra en œuvre les réflexes qu’on aura développés par cette pratique.
Le débutant commence par une pratique avec un seul bras, ce que nous appelons le dan chi (ou dān niǎn shǒu), puis il passe au pun sao, un exercice de transition, et enfin au chi sao (ou shuāng niǎn shǒu).
Dans le chi sao, ainsi que dans le dan chi, on ne travaille pas en force, ni en souplesse d’ailleurs. En réalité on cherche un équilibre avec le mouvement de son partenaire, le bon dosage de force et de souplesse. Par exemple on va plutôt accompagner une attaque et la dévier plutôt que de la bloquer en usant de la simple force.
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