Voici un texte
que Véronique m’a fait (re)découvrir. J’ai déjà lu des choses similaires il y a
quelques années, peut-être même était-ce cet article. Le texte provient
de cette page.
Ça tombe bien,
ça faisait un moment que je voulais publier un article sur les jonques rouges.
Pour le coup cet article n’est pas de moi mais de Georges Charles. Peut-être y
en aura-t-il un autre, mais de moi cette fois.
Une jonque rouge à Hong Kong, souvenir de mes vacances
Une histoire secrète de la jonque et de l’art martial
chinois !
La fameuse Ecole
du Wing Chun (Wing Tsun ou Yongquan) provient en partie d’une transmission
effectuée au sein de l’ethnie Hakka.
Les Hakka vivent
au bord des lacs et des mers au sud de la Chine et sont réputés pour leurs
fameuses jonques fluviales et maritimes qui servent d’une part pour le commerce
et d’autre part pour la restauration et des plaisirs plus charnels encore.
Ces "Bateaux Fleuris" ou "Bateaux à lanternes rouges" permettaient aux clients de satisfaire leurs envies tout en ne risquant pas d’être surpris puisque la jonque s’éloignait du rivage.
On y faisait donc la fête, on y mangeait et on courtisait également des jeunes gens et jeunes filles dont c’était généralement le métier et la fonction.
Ces jonques
appartenant aux familles (Clans, Jia ou Gar) Hakka, les jeunes filles du Clan
officiaient souvent comme serveuses et hôtesses. Mais se méfiaient des
entreprises de certains clients.
Ce qui les
incitait à pratiquer cette forme de boxe très particulière dont on dit qu’elle
fut créée par une nonne bouddhiste.
Les postures
particulières du "sablier" permettaient de conserver l’équilibre et
les principales techniques permettaient de protéger les seins, le bas ventre et
les fesses tout en ripostant d’une manière graduée.
Le client trop
entreprenant pouvait donc être repoussé, immobilisé, frappé ou projeté par
dessus bord sans autre forme de procès ?
Si les choses se
passaient mal les pratiquantes de ce style popularisé par Bruce Lee qui avait
pratiqué avec Yip Man, chef de Clan Hakka, utilisaient les fameux couteaux papillons de Canton "Chan Ma Tao" qui servaient à trancher les
cordages ou, le cas échéant les longues perches qui permettaient de repousser
les autres bateaux ou de dégager la jonque du quai.
Le mannequin de bois "Muk Jong ou Mu Ren" est simplement la reproduction du mat
principal et sa jambe coudée lui servant de support.
Mais nos amis
Chinois et, plus encore, les pratiquants occidentaux de ce style, généralement
des gros barbus, n’aiment pas trop qu’on leur explique ce fait ou qu’on leur
rappelle la fonction pratique du style !
Dans le port d’Aberdeen,
à Hong Kong, existent toujours les "deux jonques amirales" de la
flotte Hakka.
Ces énormes
bateaux servent toujours de restaurants flottants très appréciés des touristes.
Et on raconte que dans certaines parties de ces énormes patapoufs des mers, il existe encore quelques pièces réservées aux hôtes de marque.
Et on raconte que dans certaines parties de ces énormes patapoufs des mers, il existe encore quelques pièces réservées aux hôtes de marque.
Pendant que nous
y sommes, nos amis Chinois prétendent que la Boxe Française (la savate ou le
chausson marseillais) serait issue des formes de combat chinoises pratiquées
sur les bateaux. (Note d’Orphée,
quand je parlais de wing chun et de savate dans mon
article du 1er avril...)
Ce qui explique les positions des bras dans les gardes classiques : le boxeur s’accroche à un bout ou se soutient au bastingage afin de ne pas tomber en effectuant ses coups de pied hauts.
Les marins français auraient donc rapporté cette manière très particulière de combattre sur le pont d’un navire chinois.
Ce qui explique les positions des bras dans les gardes classiques : le boxeur s’accroche à un bout ou se soutient au bastingage afin de ne pas tomber en effectuant ses coups de pied hauts.
Les marins français auraient donc rapporté cette manière très particulière de combattre sur le pont d’un navire chinois.
Il y a similitude dans l'époque où la savate française commençait à se faire connaître, et certains retours de voyage,, merci pour vos articles,
RépondreSupprimerAvec plaisir, merci pour vos commentaires :).
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