dimanche 28 juin 2015

Yim Wing Chun

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Yim Wing Chun (prononcer Yan Yongchun), aussi appelée Yim Saam-Leung (prononcer Yim Sanniang), ce qui signifie la troisième fille de Yim, fut l’épouse de Leung Bok Cho et l’une des principales figures des légendes liées à la création du wing chun kung-fu.

Dans de nombreuses versions de son histoire, Yim Wing Chun fut l’élève de Ng Mui (la nonne aux cinq prunes) et appris auprès d’elle la totalité du système de combat qu’elle transmit par la suite à son époux. Dans d’autres versions c’est à partir de ce que la nonne lui aurait enseigné que la jeune femme aurait développé le wing chun kung-fu. D’autres versions encore racontent qu’elle aurait appris le wing chun auprès de son père Yim Yee (aussi appelé Yim Sei), unique élève de Miu Shin, ou qu’elle aurait fait évoluer les boxes du serpent et de la grue que lui aurait enseigné son père.
Ainsi les histoires accordent plus ou moins d’importance à Yim Wing Chun quant au développement de ce que nous appelons aujourd’hui le wing chun kung-fu.

Il se dit également qu’elle aurait appris les arts martiaux de Fujian (pas si loin de Foshan mais non ça n’est pas la même région) auprès de son père, y compris le Sae Ying Kuen (la boxe du serpent) et le Bak Hok Kuen (la boxe de la grue blanche). Son père était à l’origine un disciple de Siu Lam et un révolutionnaire. Un jour alors qu’elle lavait des vêtements dans la rivière, Wing Chun vit l’affrontement d’une grue et d’un serpent et s’inspirant de ce qu’elle observa, elle perfectionna ce qu’elle connaissait déjà des arts martiaux afin qu’ils lui correspondent davantage.

L’histoire la plus connue, celle qu’on trouve dans les écrits de Yip Man, raconte qu’après qu’elle ait fui l’incendie criminel du temple Siu Lum du sud, la nonne Ng Mui se cacha des troupes de Qing.
C’est au sein du temple de la grue blanche, sur le mont Tai Leung, qu’elle se cacha et de temps à autre elle se rendait au village de Yunnan afin d’y acheter des provisions. C’est lors de ses visites qu’elle fit la connaissance d’un vendeur de tofu local du nom de Yim Yee, ainsi que de sa fille Yim Wing Chun. Un jour Ng Mui trouva la jeune fille en pleurs et découvrit rapidement qu’un malfrat des environs était arrivé en ville et s’était entiché de Wing Chun. Il avait juré de revenir bientôt pour faire d’elle son épouse.

La première pensée de la nonne fut d’affronter le bandit et de le renvoyer loin du village mais elle réalisa qu’agir ainsi pourrait donner sa localisation aux troupes de Qing qui la recherchaient toujours depuis l’incendie du temple de Siu Lum (nous en parlerons dans un futur article). Aussi décida-t-elle de prendre la jeune fille sous son aile et de l’emmener avec elle au temple de la grue blanche afin de lui enseigner son art martial et ainsi lui permettre de se défendre par elle-même.
Considérant le peu de temps dont elles disposaient avant le retour du bandit, Ng Mui ne put apprendre à son élève de façon conventionnelle, ce qui aurait pris des années. Aussi Ng Mui n’enseigna à Wing Chun que les éléments les plus simples, les plus directs et les plus efficaces de son art du combat et ce que la jeune fille serait capable de mettre en œuvre pour vaincre un adversaire plus grand, plus fort et plus expérimenté qu’elle.

Yim Wing Chun s’entraîna dur et au retour du bandit, elle était prête. La dernière fois qu’on vit le bandit, il quittait la ville après avoir subit une cuisante défaite face à la jeune fille. A présent elle était libre d’épouser son fiancé Leung Bok Cho.

Dans la plupart des histoires, racontées depuis 1810 environ, elle épousa Leung Bok Cho qui apprit avec elle auprès de Yim Yee jusqu’à ce que le vieil homme ne meure et à partir de ce moment Leung Bok Cho poursuivit son apprentissage auprès de son épouse suite à un affrontement où elle lui prouva qu’elle le surclassait largement dans les arts martiaux. Dans d’autres versions Leung Bok Cho apprit uniquement de son épouse et il se raconte que la nonne Ng Mui ne nomma pas l’art martial de son invention, pas plus que Yim Wing Chun ne le fit, ce serait en fait Leung Bok Cho qui nomma cet art martial la boxe de Wing Chun après le décès de son épouse.

Dans de nombreux récits il est évident que Yim Wing Chun, que ce soit sa véritable identité ou un pseudonyme, a eu une part importante dans la création du wing chun kung-fu, qu’elle en soit la fondatrice principale ou “simplement” l’un des fondateurs du style.

Apparition dans les médias :
- Films :
            Stranger from Shaolin (1977), avec Michelle Yim
            Wing Chun (1994), avec Michelle Yeoh
            Gong fu yong chun (2010), avec Jing Bai
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