dimanche 6 mars 2016

Des pratiques cousines : le tui shou

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Chi sao Chi gerkTuishouKakieHubud


Tuishou (tuī shǒu) signifie littéralement “main poussanteˮ, ce qui est souvent traduit par “poussée des mainsˮ. Il s’agit d’un exercice se pratiquant à deux et particulièrement utilisé par les adeptes du taiji quan.

L’un des buts du tuishou est de développer “l’écouteˮ entre partenaires : le ting jing, de comprendre les forces exercées par soi et par le partenaire : le dong jing et d’en user à son avantage : hua jing. Nous ne sommes donc pas loin du chi sao qui possède des principes similaires.

Il est nécessaire de garder un contact entre les bras des adversaires, mais aussi de leurs genoux, sans que celui-ci ne soit rompu lors des déplacements.
La pratique de cet exercice peut être plus ou moins codifiée, à pieds fixes ou mobiles et ce afin d’exprimer de façon plus ou moins explicite les huit portes (ba men) du taiji quan : peng (parer), lu (tirer), an (appuyer), ji (presser), cai (cueillir), lie (séparer), zhou (donner un coup de coude), kao (heurter).

Les deux partenaires se font face, les pieds séparés de quelques centimètres, les mains contrôlant coudes et poignets. Cependant on peut également s’exercer de façon plus libre, comme une lutte, les partenaires convenant des règles à l’avance.

Des compétitions de tuishou existent, on cherche alors à tirer, mettre à terre ou expulser l’adversaire de la zone de combat. Les participants sont répartis par catégories de poids.
L’utilisation de la force brute, les pertes de contact, saisies, percussions, clefs, balayages et autres techniques de jambes sont sanctionnés en Europe. En revanche en Chine les balayages, les coups de coudes et d’épaules sont autorisés.

A pieds fixe, c’est exercice peut être vu de la façon suivante : chacun à les pieds posés sur des rondins de bois sur l’eau, il ne peut se déplacer et cherche à déséquilibrer son opposant pour que celui-ci tombe à l’eau.
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