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M’étant mis au behourd fin 2019, je voulais vous parler un peu de cette pratique. Il s’agit de la seconde version de cet article puisque peu avant de le
poster je suis tombé sur un mémoire rédigé par Edouard Eme, président de
la Fédération Française de Behourd, ainsi que de la HMBIA.
J’ai donc pris le temps de le lire afin de compléter mon ébauche d’article. Le
mémoire date d’il y a quelques années et certains points ont évolués depuis,
mais ça reste une lecture intéressante.
Concernant mon article, j’ai essayé
d’apporter un éclairage sur ce qu’est le behourd, mais découvrant encore la
pratique il se peut que des erreurs se soient glissées dans celui-ci.
Qu’est-ce que le
behourd ?
Le behourd c’est
un sport s’inspirant des joutes à pieds du moyen-âge. Les combattants portent
des armures « histo-compatibles » et utilisent des armes dont les
angles sont arrondis et les tranchants émoussés, tout cela dans le but
d’assurer la sécurité des athlètes.
L’équipement
doit correspondre à des pièces existantes que ce soit en copiant des artefacts
qui ont été retrouvés dans le cadre de fouille ou des illustrations qui
seraient parvenues jusqu’à nous, telles que des tapisseries, enluminures,
gravures, … Il n’y a cependant pas besoin de reproduire à la lettre tout l’équipement
d’un chevalier donné, d’où mon « histo-compatible » plus haut.
Le
combat
Il y a deux
grandes catégories de combats :
- Le combat par équipe opposant des équipes allant de 8 combattants (5 personnes dans la lice + 3 remplaçants) jusqu’à 150 !
- Le duel, lui-même divisé en deux catégories, le combat à la touche et le profight.
Lors des
combats, il est possible de frapper avec le poing, le pied, le genou, le coude
et les prises de corps à corps sont autorisées en plus des frappes avec l’arme
ou le bouclier. Attention, tous les coups ne sont pas pour autant permis, mais
nous y reviendrons dans un prochain article.
Dans les combats
par équipe, le but est de mettre l’équipe adverse au sol. Pour considérer qu’un
combattant est au sol il faut qu’il ait au moins 3 points d’appui avec le sol.
Ses 2 pieds sont considérés comme 2 appuis et en permanence en contact avec le
sol, même lorsque l’un des pieds est en l’air, pour un coup de pied par
exemple. Si une autre partie de son corps entre en contact avec le sol, comme
un genou, le dos, la main, le combattant est considéré comme éliminé.
Pour les duels à
la touche, c’est le nombre de frappes qui atteignent l’adversaire qui comptent
comme des points. Celui qui a le plus de points gagne.
Dans le cas du
profight les combattants s’affrontent en trois manches et il est possible d’attaquer
son adversaire au sol. C’est la seule discipline du behourd qui comporte des
catégories de poids.
Quelle que soit
la discipline pratiquée, les combats se déroulent dans un champ clos nommé
lice. Sa taille peut varier selon le type de combat.
Les
armures
Les combattants
portent donc des armures, celles-ci reproduisent des pièces historiques allant
du XIVe au XVIe siècle. De ce que j’en ai vu on voit
surtout des armures fin XIVe, début XVe mais je peux me
tromper.
Ces armures sont
réparties dans trois grandes catégories :
- Les armures européennes
- Les armures de l’Est, souvent appelées armures mongoles
- Les armures Slaves, ces dernières étant moins présentes dans la lice en France que les deux autres.
Pour les armures
européennes c’est assez simple, elles sont composées de pièces d’armure… d’Europe.
Il ne peut cependant pas y avoir plus de 50 ans d’écart entre la pièce la plus
ancienne et la plus récente. Il est par contre concevable de mélanger différentes
origines pour les pièces (des gantelets italiens avec des jambes françaises par
exemple).
Les armures de
l’Est, c’est un peu plus complexe, on y trouve des armures turques, japonaises,
chinoises, … et parfois des morceaux d’armures européennes pour compléter.
Pourquoi est-ce
plus complexe ? Le combattant va vouloir reproduire le style des armures
d’un pays et d’une période donnée, mais l’Asie possède des modèles d’armure
très différentes et si certains mélanges sont possibles pour l’Europe, ce n’est
pas toujours le cas avec les armures de l’Est.
Par exemple
porter un hatanga avec un kabuto ne sera pas accepté. De plus certaines pièces
de ces armures n’ont pas de réalité historique, mais sont tolérées car les
protections historiques ne sont pas suffisantes pour assurer l’intégrité des
athlètes, comme les gants du samouraï ci-dessous. Les cuisses et les bras ne
sont pas non plus japonais, mais permettent de protéger l’athlète contrairement
à des protections historiques.
Enfin les
armures slaves, je ne les connais pas assez pour me prononcer. Elles sont en
revanche très classes, mais c’est un avis personnel.
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