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Traduction par
moi-même
Huang Hu Fang (également connu sous le nom de Mai Gei Wong) est né dans le
village de Taipou, dans le comté de Sanshui qui fait partie de la province du Guangdong.
Sous l’influence de son père, Huang Bo Dong, il pratiqua 13 boxes chinoises du
sud différentes, ainsi que la lutte et l’haltérophilie. De plus, il apprit du
Russe Kolingo la boxe occidentale, puis il devint l’élève de Huangzhen à Foshan
pour apprendre le wing chun.
Prenant le wing chun original de Foshan comme base, Huang Hu Fang créa son
propre style, le Mai Gei Wong Wing Chun, alliant les boxes chinoises du nord et
du sud.
Sous sa direction, ses élèves et lui ont remporté plus de 300 compétitions
d’arts martiaux, il fit également don d’un avion durant “the great steel”(1).
Par la suite il donna des cours en public dans le Guangzhou (Canton), ce
qui lui apporta de nombreux élèves. Les techniques de boxe qu’il enseignait
concernaient principalement le combat réel et étaient célèbres pour leur
férocité et leur dureté.
Dans les années 50 et 60, il attira l’attention petit à petit et dans les
années 70, cette figure légendaire à la fois adepte de la plume et de l’épée se
fit à nom dans le Guangzhou.
Huang Hu Fang était à la fois un civil et un militaire et fut diplômé en
commerce dans la première promotion de l’université Sun Yet sun après que la
nouvelle Chine fut établie. Son expérience du chaos causé par la guerre, lui
permit de mêler l’essence de différentes écoles et arts de guerre des temps
anciens à son Mai Gei Wong Wing Chun. Il adhérait au principe de l’esprit
inclusif et dans un esprit avant-gardiste, il ouvrit de nouvelles voies, qui
firent que son wing chun s’est répandu par le bouche à oreille dans les années
70 et 80 dans le Guangdong. Puis il déménagea de Xiguan au district de Tianhe
en 1988 et amena avec lui son wing chun.
Vers la fin de sa vie, il se consacra à enseigner à ses fils et filles,
combinant la méthode d’apprentissage traditionnelle du wing chun avec ses
propres expériences des arts martiaux et son fils aîné, Huang Nimyi, en récolta
les bénéfices.
Mai Gei Wong est le surnom qu’il obtint à l’époque où les intellectuels
étaient envoyés travailler à l’usine. Il fut, pour sa part, employé comme
comptable de l’usine de transformation des aliments du Henan à Guangzhou, dans
laquelle la chose la plus précieuse était la décortiqueuse de riz (qui se
prononçait Mai Gei en Cantonais), ainsi certains artistes martiaux le
surnommèrent Mai Gei Wong. Cependant, la plupart des artistes martiaux ont
développé un stéréotype à l’encontre du wing chun, certains allant même jusqu’à
dire que le wing chun est un art martial voyant mais pas pratique et qu’il ne
convient qu’aux femmes. Concernant ces calomnies, Huang Hu Fang se sentit
obligé de clarifier ce qu’est le wing chun, qui est un art martial de haut
niveau mais déformé comme une chose inutile. Afin de maintenir la renommée du
wing chun, il devait se démarquer pour vaincre celui qui semait des rumeurs sur
le wing chun, dissipant celles-ci par sa victoire.
Après avoir pu apprécier les extraordinaires compétences du wing chun, les
artistes martiaux ont grandement élargi leurs horizons. Il se sont demandé qui
était cet as du wing chun, et lui demandèrent son nom. Pourtant ce dernier ne
cherchait pas la renommée et par crainte que le ministère de la justice ne
comprenne mal son comportement et fasse du tort à sa famille et à lui-même, il
partit sans répondre à leur question. Certains passants le reconnurent, c’était
Mai Gei Huang qui travaillait dans l’usine de transformation des aliments du
Henan, mais confondirent Huang avec Wong(2).
Mai gei Wong s’est fait un nom après cela avec un flot incessant de
challengers venu le défier. Et son nom est devenu encore plus populaire car il
n’a jamais été vaincu. De plus en plus de gens lui demandèrent d’ouvrir une
école et d’y enseigner le wing chun, et bien sûr il y eut également des gens
pour tenter de l’arrêter, incluant des radicaux d’autres écoles qui passèrent
même par les forces de l’ordre pour cela.
Cependant, Huang Hu Fang soupirait sur la fin de sa vie car il n’a pas
réussi à promouvoir le wing chun en Chine, même si le nom “Mai Gei Wong” était
synonyme d’invincible à cette époque. Ne souhaitant pas laisser perdre ce qu’il
avait appris, il gardait l’espoir que ses enfants transmettent le wing chun.
Huang Hu Fang est décédé en 1998 à l’âge de 71 ans. La même année, son fils
Huang Nimyi a réalisé son rêve en faisant la promotion du wing chun et a nommé
officiellement le “Mai Gei Wong Foshan Wing Chun” comme “Mai Gei Wong”,
installant l’enseigne devant l’école de wing chun à Tianhe.
Au cours des 20 dernières années, le Mai Gei Wong a prospéré et sa
conception du wing chun s’est diffusée dans le monde entier.
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(1) : je ne sais pas de quoi il est question.
(2) : la prononciation est la même en cantonais.
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