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Vous pouvez également me laisser un message en commentaire du livre d'or si le cœur vous en dit !D’après un
article de l’Academy Of Jeet Kune Do Fighting Technology Athens Greece
Traduction par
moi-même
Un pratiquant de
Kali, parce qu’il est habitué à manier une arme, identifie le coup de poing ou
de pied d’un adversaire comme une cible potentielle. L’accent de la partie à
mains-nues est de frapper au lieu de bloquer.
Bien qu’une
attaque au membre, à la tête ou au corps dépende en grande partie de la
distance de l’adversaire par rapport à vous, frapper d’abord le ou les membres
attaquants présente plusieurs avantages. En Kali, les coups aux membres de l’attaquant
sont conçus pour toucher les os, les muscles et les nerfs vulnérables,
provoquant une douleur intense et immobilisant l’appendice. La douleur de ces
frappes peut perturber ou décaler les attaques suivantes de l’adversaire. Le
membre endommagé peut également restreindre la mobilité de l’adversaire ou
laisser diverses zones ouvertes aux attaques.
De plus, avec un
ou plusieurs membres immobilisés ou affaiblis, l’attaquant a moins d’options
pour une nouvelle attaque. Un autre avantage de frapper les membres est qu’il
donne au praticien de Kali une plus grande flexibilité dans le choix des cibles
et oblige l’attaquant à se défendre contre plus de possibilités. Le dernier
avantage est que les attaques aux membres sont plus difficiles à défendre que
les attaques à la tête ou au corps. C’est parce que le pratiquant de Kali n’a
pas à engager son bras ou sa jambe aussi loin dans le périmètre défensif de l’adversaire.
Panantukan
utilise toutes les armes du haut du corps pour neutraliser un adversaire. L’art,
traditionnellement pratiqué sans gants, permet au pratiquant d’employer
diverses parties de son corps (poing, avant-bras, coude) pour neutraliser des
parties du corps de l’adversaire. Ceci est plus communément appelé “destruction
des membres”. En frappant divers points nerveux et tissus musculaires, une
paralysie partielle se produit dans le membre affecté, le rendant ainsi inutile
au combat. Cependant, Panantukan utilise également d’autres armes telles que l’épaule
(pour enfoncer) et la tête (pour frapper). Les frappes ne se limitent pas non
plus aux membres. Les côtes, la colonne vertébrale et la nuque sont toutes des
cibles valables dans cet art. Sa valeur est prouvée dans les nombreuses
techniques que l’on trouve dans l’Eskrima, l’Arnis, le Kali et d’autres styles
basés sur des armes qui sont dérivés de Panantukan, la plus courante étant la
destruction des membres.
L’art philippin
de Kali est composé de nombreux principes, tous basés sur les systèmes d’armes
du style. Parmi ces principes, il y a un concept appelé “retirer ses crochets
au serpent”(1). Afin de désarmer un adversaire, les pratiquants de
Kali frapperont la main brandissant l’arme de leur adversaire avec un bâton ou
autre chose, retirant ainsi les "crocs venimeux" de l’adversaire et
le rendant inoffensif.
Bien que le
concept de “retirer ses crochets au serpent” soit le plus souvent utilisé
lorsque le pratiquant est armé de l’une des nombreuses armes de Kali, il peut
également être aisément appliqué au combat à mains nues. Tout comme les pratiquants
de Kali pensent que toute arme est simplement une extension de la main, la main
ou le bras est également une arme en soi, et peut être utilisée de la même
manière que la plupart des armes de Kali. Cette forme de Kali à mains nues est
appelée Gunting(2).
Gunting signifie
“ciseaux” et fait référence au mouvement d’une technique courante de
désarmement au couteau en Kali. L’idée est de détruire ou d’immobiliser les
membres de l’adversaire, en particulier tout membre tenant une arme. Si vous
pouvez détruire le membre de votre adversaire, vous le rendez inoffensif, tout
comme le serpent sans crochet. Si votre adversaire est incapable de vous
frapper avec ses bras ou ses jambes, vous avez un avantage évident. Les
techniques de Gunting nécessitent un effort minimal, mais peuvent sérieusement
affaiblir votre adversaire, lui causer de la confusion et l’immobiliser.
(1)
: L’expression utilisée est “defanging the snake”.
(2) :
Gunting vient du mot “ginunting” en Tagalog et signifie “ciseaux”. Ce terme est
utilisé pour décrire différentes techniques où le pratiquant pare en même temps
qu’il frappe un centre nerveux.
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