[eskrima] Le père de René Latosa

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Lorsque j’ai rédigé l’article consacré à René Latosa, je suis également tombé sur le texte ci-dessous sur le site de René Latosa. Ayant trouvé l’histoire intéressante, je vous la partage donc ici dans une version traduite par mes soins.

 

S’entraîner avec Père – “Ne jamais juger un livre à sa couverture”

 

Apprendre de son père a été très dur pour René. Son père était un combattant et chaque réaction à une situation était orientée vers le combat. Lorsque René demandait à voir un mouvement une seconde fois, il lui montrait autre chose. Parce que son père n’utilisait pas de techniques, il n’y avait pas deux mouvements identiques.

 

L’ego important de René a joué un rôle déterminant dans son introduction aux prouesses de son père dans les arts martiaux philippins. René s’entraînait pour une démonstration lorsqu’il s’est inquiété de ne pas avoir l’air aussi tape-à-l’œil et impressionnant qu’il le devrait. Il a demandé à son père, qui travaillait dans son jardin, s’il accepterait d’être son “mannequin” pour la pratique. L’aîné Latosa connu pour son tempérament vif resta calme malgré cette arrogance. Il avait regardé son fils pratiquer ses techniques, avait souri et dit “garçon, tu as besoin de plus d’entraînement”, le jeune Latosa lui a demandé ce qu’il en savait puisqu’il n’était qu’un “mannequin” !

 

Il laissa tomber sa houe et marcha tranquillement vers son jeune fils égocentrique et impertinent et ramassa un bâton. René a demandé à son père s’il pouvait le frapper à la tête, mais l’averti de faire attention à cause de sa vitesse mortelle et de ses compétences dangereuses. Au lieu de cela, le vieil homme d’une voix calme a demandé à son fils de le frapper. Il y avait une certaine hésitation de la part de René ; craignant que s’il allait trop vite, son père soit blessé. René dirigea un coup lent vers le vieil homme. Avant qu’il ne voie ce qui s’était passé, le bâton de son père l’a frappé à la tête. “Cela a dû être un accident”, pensa René. Il frappa à nouveau son père mais cette fois plus vite. Encore une fois, la tête de René fut la destination du bâton de son père. Avec fureur, René a attaqué son père avec une frappe forte, rapide et dirigée vers sa cible ; cela eut pour résultat que sa cible s’est déplacée et un bâton a atterri entre le cou et l’épaule de René, jetant le jeune homme au sol. Son père s’éloigna en riant et retourna s’occuper de son jardin.

 

La mère de René est sortie de la maison, a crié après son père et a consolé son fils a l’ego meurtri. René a passé du temps à réfléchir, essayant de comprendre ce qu’il s’était passé. René avait l’impression qu’avec sa vitesse et ses compétences techniques, il ne pouvait pas être battu. Son père l’a pris à part et lui a parlé de son parcours difficile et dangereux et l’a informé qu’il avait beaucoup à apprendre. L’attitude de René envers les arts philippins a changé. Le premier attribut à éliminer était son ego important. Son père a commencé à former René aux subtilités des concepts de combat, des différentes armes et de sa philosophie. René a réalisé l’importance des concepts par rapport aux techniques.

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