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dimanche 4 juin 2023

Bow-sim Mark

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En ce jour de fête des mères, j’aurais aimé vous parler de Ng Shui, la mère d’Ip Man. Une autre année je vous avais déjà parlé de Cheung Wing-sing, l’épouse d’Ip Man. Je vous ai également parlé d’une autre mère qui a beaucoup d’importance pour moi : Véronique, ma propre mère et pratiquante d’arts martiaux elle aussi.
Malheureusement je n’ai pas trouvé assez d’informations sur Ng Shui. À la place je vais vous parler d’une autre femme, Bow-sim Mark, la mère de Donnie Yen. Si le lien entre l’acteur et le wing chun n’est plus à établir, vous le verrez ci-dessous, le lien entre sa mère et les arts martiaux est une évidence également !
 
 
Source : Wikipedia
 
Bow-sim Mark est née en 1942 dans le Guangzhou en Chine. Sa pratique des arts martiaux a commencé très jeune, à l’école élémentaire, mais c’est à l’université qu’elle commença à s’entraîner sérieusement, puis dans une école de wushu spécialisée dans le tai chi chuan et le style shaolin du nord. Durant 10 ans, elle a appris le style wudangquan sur la direction de Fu Wing Fay. Fu Wing Fay était le fils ainé et élève le plus avancé de Grand Maître Fu Chen Sung. Mark pour sa part fut même instructrice à la Wing Fay’s school de 1968 à 1974.
 
De gauche à droite : Inside Kung-Fu 1982 ; Inside Kung-Fu 1992 ; New Martial Hero 2003 ; Inside Kung-Fu 2003
 
Après des années passées à Hong Kong, elle émigra à Brighton dans le Massachusetts en 1975 et créa le Chinese Wushu Research Institute en juillet 1976. Elle ne cessa pas pour autant d’enseigner et de performer lorsqu’elle fut à Boston. Bien au contraire elle est l’une des premières à avoir enseigné le wushu chinois dans l’ouest et a contribué à populariser le terme wushu en dehors de la Chine.
 
Elle donna la première démonstration de “tai chi chuan combiné” aux États-Unis et publia la première description de la technique en 1975. Elle remporta également une médaille d’or aux premier International Tournament of T’ai chi ch’uan à Wuhan en 1984. Elle fut également nommée artiste martiale de l’année en 1995 par le célèbre magazine Black Belt. Ce même magazine l’a également citée comme l’une des artistes martiales les plus influentes du XXe siècle.
 
 
L’une de ses spécialités et la danse de l’épée wudang. Elle a joué le rôle d’une “diva du kung fu” dans la pièce de théâtre “Mum and Shah” au Lyric Stage Theater de Boston en 1995.
 
Du côté de sa vie de famille, elle est mariée au rédacteur en chef Klyster Yen avec qui elle a eu deux enfants. Ses deux enfants sont des artistes martiaux. Son fils Donnie Yen n’a plus besoin d’être présenté. Sa fille, Chris Yen a pris part au First International Wushu tournament en 1986 et était alors la plus jeune compétitrice. Elle a également rejoint l’industrie du cinéma.
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dimanche 5 février 2023

Okinawa Rush

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Okinawa Rush est un jeu vidéo d’action/plate-forme développé par le studio Sokaikan et édité par PixelHeart. Il a été financé via Kickstarter en 2017 ou 472 contributeurs ont permis de rassembler 10 745£ pour financer le jeu, qui est finalement sorti en octobre 2021. 
 
C’est un Beat’Em Allen 2D qui n’est pas sans rappeler Street Fighter ou encore Streets of Rage (il s’en passe des choses dans la rue…). 
Le jeu met en scène trois protagonistes, pratiquant chacun un art martial différents : le karaté pour Hiro, le kung fu shaolin pour Shin et bien entendu le wing chun (d’où cet article) et le tai chi pour Meilin. 
 
Hiro, Meilin et Shin
 
Nos héros devront affronter le clan Black Mantis à travers cinq niveaux entrecoupés de cinématiques en pixel-art. Le style est assez old school mais ça se prête bien à ce type de jeu et moi j’aime bien. L’histoire suit une trame générale mais chacun des trois personnages a des objectifs différents et le jeu comporte plusieurs fins, de quoi allonger sa durée de vie. Le jeu n’est cependant pas très long et se termine en quelques heures, une dizaine pour tout débloquer. 
 
Visuellement, c’est beau, à condition d’aimer le pixel-art bien entendu. Les environnements sont divers et offrent une belle ambiance pour ce que j’ai pu en juger à travers les captures d’écrans et les vidéos sur le jeu. Comprenez par là que je n’y ai pas joué. 
Point positif, les personnages sont doublés, que ce soit lors des combats où on peut les entendre s’exprimer ou lors des cinématiques. Ce n’est pas le cas de tous les jeux, donc soulignons-le. Malheureusement le doublage n’est qu’en anglais, mais il y a des sous-titres. 
 
Le style de combat des personnages est aisément reconnaissable avec par exemple pour Meilin les coups de poings enchaînés du wing chun, mais pas uniquement puisqu’on la voit également utiliser le bong sau par exemple. Petit bémol, lorsqu’elle utilise le bâton long, elle ne le tient pas comme en wing chun, mais comme elle utilise d’autres armes, comme le nunchaku, et qu’elle connait au moins un autre art martial, pourquoi pas. 
 
 
L’histoire de Meilin commence ainsi : elle voit son père brandir un cristal. Il semble possédé. La jeune fille fuit et retourne dans sa chambre se mettre au lit. Tout autour d’elle, de la fumée. En réalité elle est endormie dans sa chambre sur un bateau (une jonque rouge ?) et il y a le feu à côté d’elle. Soudain une explosion et elle est propulsée dans les eaux. Elle flotte à la dérive et reprend connaissance sur une plage. Le premier niveau commence.
 
Meilin fuyant son père possédé
 
Le mode histoire comporte également un mode coopératif pour jouer à deux, ce qui est plutôt chouette. Outre ce mode, le jeu comporte un mode survie et un mode arcade. Ce dernier étant proche du mode histoire, les tutoriels et l’histoire en moins, en gros on traverse les niveaux en bastonnant. Il y a également quelques mini-jeux pour permettre aux personnages de s’entraîner dans la pratique de leurs katas avec même un mannequin de bois entre autres choses ! 
 
Le mode coopératif
 
Enfin, le jeu comporte un marchand qui propose des amulettes pour augmenter ses statistiques, mais aussi des objets qui viendront décorer le dojo/kwoon du personnage. C’est le genre de détails que j’aime bien, comme la chambre de Juste dans Castlevania: Harmony of Dissonance. Selon la façon dont est décoré le dojo/kwoon du personnage, il peut recevoir un bonus de feng shui, qui boostera une caractéristique donnée.
 
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