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Article s’appuyant grandement sur celui de CNews. Je vous recommande vivement la lecture de l'article original qui est très bien :) !
Pour mes lecteurs parisiens ou ceux qui passeraient par la capitale, le
musée du quai Branly accueille en ce moment et jusqu’au 16 janvier 2022 une
exposition sur le thème des arts martiaux intitulée “Ultime combat”.
L’exposition est consacrée aux arts martiaux asiatiques et donc s’y
côtoient les pratiques de Chine, d’Inde et du Japon à travers leur Histoire,
leur mythologie et iconographie et bien entendu leurs pratiques.
En arrivant on est tout de suite accueilli par un classique du groupe
Wu-Tang Clan, groupe de rap américain ne cachant pas sa passion des films de
kung-fu.
A quoi s’attendre ? Ce sont plus de 300 œuvres qui sont exposées dans
un parcours s’articulant autour du combat et de ses représentations dans les
cultures chinoise, indienne et japonaise avec une place importante pour le
cinéma. Ce sont d’ailleurs 36 extraits de films qui sont projetés et sur de
grands écrans s’il vous plait ! Ce afin de pouvoir en profiter dans les
meilleures conditions.
© Collection Christophel © Shaw Brothers / Celestial Pictures
Les films présentés sont principalement des classiques des films d’arts
martiaux, dont certains datent des années 70, c'est-à-dire de l’âge d’or du
cinéma hongkongais. Parmi ces films on retrouve “La 36e Chambre de Shaolin”
(1978), mais aussi des films plus récents comme “The Grandmaster” (2013) ou encore
“Détective Dee : La Légende des Rois Célestes” (2018 - j’ai préféré le
premier).
Bruce Lee
Que serait une exposition sur les arts martiaux chinois et les films de
kung fu sans Bruce Lee ? Rassurez-vous, loin d’être oublié, une salle
entière lui est même consacrée ! Et il le mérite au vu du rôle qu’il a eu
dans la diffusion des arts martiaux asiatiques dans le monde ! Son art
martial, le jeet kune do est même présenté dans une partie de la section
consacrée au petit dragon. Bien entendu de larges écrans présentent également
ses films !
Les samouraïs
Dans la section consacrée au Japon, ce sont les samouraïs qui sont mis à
l’honneur et les visiteurs pourront admirer de superbes armures, véritables
œuvres d’arts.
Ici aussi le cinéma est mis en avant avec divers extraits de films de
samouraï, comme “Hara-Kiri” (1962) ou “Ran” (1985), mais aussi les mangas avec
des planches originales de “Satsuma, l’honneur des samouraïs”, “L’âme du kyudo”
ou “Plus forte que le sabre”.
Les arts martiaux au féminin
© Musée du quai Branly - Jacques Chirac © Kazuo Koike / Kazuo Kamimura - MEL Publisher - Graphisme g6 Design © 2010, Fortune Star Media Limited
Les pratiquantes d’arts martiaux sont également à l’honneur puisqu’avec
Bruce Lee c’est Shura Yuki Hime qu’on retrouve sur l’affiche. Shura Yuki Hime
ou Lady Snowblood est un manga de Kazuo Kamimura et Kazuo Koike paru en 1972. L’histoire
a par la suite été portée au cinéma par Toshiya Fujita l’année suivante.
J’ai vu le film lorsque j’étais enfant, peut-être après avoir vu Kill Bill
dont le personnage de la mariée serait inspiré de Shura Yuki Hime. Il est vrai
que les deux histoires présentes des similitudes : deux guerrières maniant
le sabre pour se venger du massacre de leur famille.
© Shaw Brothers / Celestial Pictures
“L’Hirondelle d’Or” (1966) est également une héroïne mise à l’honneur dans
l’exposition. Le film fait partie du genre wu xia pian, soit un film d’arts
martiaux et de chevalerie. C’est Cheng Pei-Pei qui campe notre combattante
experte de l’épée qui se déguise en homme afin de retrouver un enfant enlevé
par des brigands.
Dans le film Wing Chun (1994), c’est Cheng Pei-Pei qui incarne Ng Mui, vous
avez également pu la voir dans Tigrs et Dragon où elle incarne Jade la Hyène.
Autre héroïne mise en avant : “Lady Yakuza - la pivoine rouge” (1968),
l’histoire tourne autour d’Oryu, qi a renoncé à son statut de femme pour
devenir yakuza pour venger son père et ressusciter le clan familial. Le film
connu un grand succès et a eu sept suites !
Les commissaires de l’exposition, Julien Rousseau et Stéphane du Mesnildot,
ont demandé à Rina Yoshioka de rendre hommage à Oryu avec une œuvre contemporaine :
“La Flamme de la vengeance – Kakusitue no Oryū”.
Enfin la judoka Clarisse Agbégnénou, quintuple championne du monde de judo
et championne olympique aux JO de Tokyo est marraine de l’évènement. Elle prête
son kimono olympique qui est exposé dans la section consacrée aux arts martiaux
japonais.
Les robots géants
© Léo Delafontaine - Muséee du quai Branly - Jacques Chirac
L’ultime section de l’exposition est consacrée aux robots géants et aux
super-héros japonais inspirés dans samouraïs.
Un robot géant a également été créé pour l’exposition par les Ateliers QFX :
“Black Fire”.
Quelques 150 robots et super-héros sont exposés dans une vitrine. On y
trouvera, entre autres, Goldorak (ce qui fera plaisir à Dino, j’en suis certain) connu sous le
nom d’UFO Robot Grendizer au pays du soleil levant. Ultraman est également
présent et incontournable.
Une démonstration de wing chun
L’Association France Wing Chun proposera le dimanche 24 octobre de 15h à
17h une démonstration de wing chun dans le “jardin”.
De nombreuses autres démonstrations sont prévues et le programme peut être
consulté en suivant ce lien.
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