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Partie 1 ● Partie 2
D’après un
article paru dans Black Belt en juillet 1988
Traduction par
mes soins
Higot Hubud-Lubud
La distance de trapping
est peut-être la plus puissante et la plus négligée des quatre distances de
combat. Parce que la sensibilité est son attribut premier, et parce que toutes
les armes du corps peuvent être utilisées (tête, coudes, mains, hanches,
genoux, pieds, etc), c’est la distance idéale à travailler.
Les méthodes
utilisées par les Philippins pour développer cette distance à mains-nues sont
accélérées par l’utilisation des armes en raison de la sensibilité, de la
vitesse et des réflexes qui sont améliorés lors de l’entraînement avec
celles-ci.
Les genoux, les
coudes et la tête sont les armes principales dans higot hubud-lubud. Les
manœuvres de trapping ressemblent beaucoup à celles du wing chun kung fu. Les coups
de coude et de genoux rappellent la boxe thaï. L’ancrage dans le sol et les
contacts rapprochés avec le corps sont proches du tai chi chuan. Et l’énorme
pression vers l’avant rappelle les combats de rue réalistes et, bien entendu,
le jeet kune do.
D’autres
technique de higot hubud-lubud incluent :
Les frappes sur
les points vitaux, les clefs, les projections, balayages, frappes aux yeux,
piétinements, frappes aux épaules et aux hanches et les étranglements. Cette
distance de combat met l’accent sur la cadence, le changement de rythme, le
tempo, le timing, la vitesse et, bien sûr, la sensibilité. Toutes les frappes
sont exécutées avec une pression vers l’avant à différentes vitesses et en
“cassant” le rythme. Il faut le subir pour pouvoir pleinement apprécier l’efficacité
vicieuse de cette distance de combat.
Faisant la démonstration (1) de
higot hubud-lubud, la distance de trapping du kali, Paul Vunak frappe du genou
la cuisse de sa cible (2) puis la frappe du coude à la tête (3). Il vient
ensuite attraper les cheveux de son opposant (4) et balaye le pied de ce
dernier (5), l’envoyant au sol où il termine avec un coup de coude dans le dos
(6).
Kinomutay/Dumog
La dernière
distance à laquelle un combat peut prendre place et celle de saisie. C’est une
autre zone en combat qui est négligée car beaucoup d’artistes martiaux
considèrent que l’assaillant ne pourra pas passer leur distance de poings et de
pieds. Une telle supposition peut mener à une prise de conscience très brutal.
La distance de saisie en kali est divisée en deux parties qui fonctionnent
comme un tout : dumog (la lutte philippine) et kinomutay (pincer et
mordre).
Dumog est
peut-être la facette du kali la plus difficile à expliquer. Bien que ce soit de
la “lutte” philippine, c’est très différent de la lutte occidentale. Dumog peut
prendre place debout et continuer au sol. Dan Inosanto explique que :
“Dumog est l’art de bouger son corps dans n’importe quelle position voulue avec
le minimum d’effort.”
Pour comprendre
cette affirmation correctement, il est nécessaire de comprendre les
“étranglements” du corps ou les points de “contrôle”.
Le premier point
de contrôle est la tête. Là où va la tête, le corps suit. Il y a une vingtaine
d’autres points du corps qui, s’ils sont manipulés correctement, permettent à
un homme d’un mètre soixante, et soixante kilogrammes de projeter un homme de
deux fois sa taille comme s’il s’agissait d’une poupée de chiffons. Dumog
possède de nombreuses applications, incluant la manipulation des articulations
(similaire au jujitsu) et les frappes, mais laisse toujours une impression
durable, lorsqu’il est mis en œuvre par un pratiquant compétent et averti.
Si, par exemple,
Dan Inosanto devait entrer en contact avec n’importe quelle partie de votre
corps, vous toucheriez le sol si vite que vous auriez l'impression de défier la
gravité. Il pourrait placer votre corps dans n’importe quelle position voulue :
vous attirer à lui, vous projeter, vous faire mettre un genou à terre ou vous
étendre sur le dos.
Lorsque les
touches finales (coudes, genoux, coup de tête) sont ajoutées, l’impact est
grandement amélioré car dumog place votre corps dans la meilleure position
possible.
L’autre facette
de la lutte philippine est kinomutay, l’art de pincer, mordre et étrangler en
kali. Aussi simple que semble ces éléments, ils impliquent des éléments
subtiles et complexes.
Tant les saisies
que la mâchoire doivent être renforcés. La réaction naturelle à une morsure et
de tirer à l’opposé, et une saisie puissante est nécessaire durant une morsure
ou un pincement pour que l’adversaire ne puisse pas se libérer.
Paul Vunak fait la démonstration de
kinomutay/dumog, la distance de saisie du kali (1) : il envoie un coup de
tête à sa cible (2), puis la saisit par les cheveux et mord son oreille (4). Vunak
vient ensuite le faire chuter d’un coup sec (5) avant de lui envoyer un coup de
genou au visage (6).
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