Si mes articles vous plaisent, n'hésitez pas à laisser un commentaire à la suite de ceux-ci, ça fait toujours plaisir ;) !
Vous pouvez également me laisser un message en commentaire du livre d'or si le cœur vous en dit !Source : Wing Chun Origins
Traduction par Véronique
Note de la traductrice : le mot Biu Tze est parfois écrit Biu Gee, c'était comme ça dans le texte original.
Quelle
est la logique derrière l’ordre des 3 formes à mains nues ?
Il y a trois
formes à mains nues, Siu Nim Tao, Chum Kiu, Biu Tze. Le but de la Siu Nim Tao
est de développer l’énergie de l’inertie. Celui de la Chum Kiu est de
développer l’énergie potentielle. Celui de la Biu Tze de développer l’énergie
cinétique (dynamique).
Il y a trois
types différents d’énergie, qui, combinés, font que la Siu Nim Tao est
complète.
Vous
avez, sur votre site internet, un texte, écrit par Mr Yip Man, sur l’histoire du Wing Chun. L’histoire de son origine est-elle réelle ou fictive selon vous ?
l’art a-t-il réellement était créé par une femme ?
La Ving Tsun Athletic Association a été créée en 1968. Ils ont demandé à Mr Yip Man d’écrire
un texte, et c’est pour cela qu’il a écrit cette pièce historique. Sans Mr Yip
Man pour nous enseigner le Gung Fu à Hong Kong, nous n’aurions même pas su que
le Wing Chun existe.
Donc c’est cette
histoire qu’il a écrite, et nous devrions la prendre pour acquise. Cette pièce
parle de l’origine du Wing Chun, comment il est arrivé, et nous donne un
conseil important : travailler assidûment, analyser notre Wing Chun, le
pratiquer ensemble, et, le plus important, toujours se souvenir d’où vient
notre Gung Fu, être loyal envers notre famille étendue du Gung Fu, et ne pas
laisser l’arrogance prendre le dessus.
Beaucoup
pensent que Leung Bik était un personnage fictif. Quelle est votre opinion sur
le sujet ?
Au sujet de
Leung Bik, Mr Yip Man en parlait. Quand mon Sifu était jeune il étudiait au St
Stephen’s College à Hong Kong. A cette époque il rencontra un autre élève qui
lui dit “je connais une autre personne qui connaît le Gung Fu, veux-tu la
rencontrer ? “
Et il se trouve
que c’était Leung Bik, un vieil homme qui était le Si Hing de Chan Wah Shun. Le
fait qu’il soit le Si Hing de son Sifu faisait que Leung Bik était
naturellement meilleur quand ils pratiquaient ensemble. Mr Yip Man mentionnait
le fait qu’il a compris de leurs sparrings qu’utiliser la force brute n’est pas
nécessaire. Non pas qu’aucune force ne soit requise, mais la force brute ne
l’est pas quand on a affaire à un opposant.
Donc il y avait
cette personne, Leung Bik, mais, était-il important ? Qui il était
spécifiquement n’est pas vraiment important. Il était simplement l’un des
frères de Wing Chun de Chan Wah Shun.
Ils étaient nombreux, parmi lesquels des Si Bak et Si Suk. On ne peut pas dire
que sans Leung Bik le Gung Fu de Mr Yip Man n’aurait pas été aussi bon.
Même s’il
n’était pas aussi compétent que son Si Bak, cela le motiva à analyser le
“pourquoi” et à s’entraîner d’autant plus dur. Il devait avoir 16 ou 17 ans à
cette époque. Après qu’il fut retourné à Futsan, vers l’âge de 18 ou 20 ans, il
eut amplement l‘occasion de continuer à s’entraîner dur pour améliorer ses
compétences martiales.
Vous avez
mentionné dans le passé que vous avez participé à des Beimo (combats à mains
nues) durant votre période à Hong Kong. Comment cela se passait-il ? Y avait-il des
règles ?
A Hong Kong on
appelait cela des Gong Sau et non des beimo Ce n’était pas du combat de rue. Il
y avait des matchs organisés entre les écoles et les styles pour déterminer qui
ou quoi était le meilleur. On appelait aussi cela Chit Chor.
Les règles
dépendaient des individus, et étaient décidées au moment du match. Certaines
fois c’était uniquement des touches, certaines fois il n’y avait pas de règles,
d’autres disaient pas de coups de pieds. Cela dépendait de votre propre niveau
de confiance en vous. Durant un match chaque parti avait son propre groupe de
personnes qui assistait et encourageait. C’était cela les Gong Sau.
Cela se passait
souvent sur les toits terrasse des immeubles de 3 ou 4 étages. Ces endroits
étaient vastes. A cette époque il n’y avait pas de grands espaces comme des
terrains de basket, ou des jardins à Hong Kong, et donc nous prîmes l’habitude
de faire les Gong Sau sur les toits terrasse. Vous pouviez choisir de vous
opposer à n’importe quel style, il suffisait d’avoir assez d’estomac pour cela.
On ne comptait pas les points. C’était à chaque parti de décider quand on
arrêtait. Quand l’un des partis jetait l’éponge le match était fini.
Quels
étaient les principaux styles que les pratiquants de Wing Chun combattaient en
ce temps-là ?
La plupart des
matchs étaient contre quelques styles en particulier. Il y avait Choy Lee Fut,
Long Ying Mor Kiu (Dragon du Sud), mais la plupart du temps c’était Chu Gar
Tong Long (Mante Religieuse). C’est parce que notre école était à Kowloon et
que là-bas il y avait beaucoup de pratiquants de Chu Gar Tong Long.
En fait beaucoup
de membres de la Kowloon Bus Company le pratiquaient. Ils nous ont rejoints
après avoir perdu contre nous lors des matchs, et c’est pour cela que nous
avions autant de partenaires de la Bus Company. Mais il y avait aussi d’autres
styles tels que la boxe, le judo, le tai chi, la Grue Blanche. La plupart
d’entre eux n’avaient jamais entendu parler du Wing Chun, et, de ce fait, nous
sous estimaient.
___________________
Ce blog est sans
pub et le restera, en revanche si vous souhaitez me payer un café ou un thé, c’est par ici que ça se passe ! Avec ou sans café ou thé, merci pour votre visite :) !
Pour me
retrouver sur Facebook, il vous suffit de cliquer sur le logo ci-dessous puis de cliquer sur “J’aime” pour rejoindre ma page !
Je suis occupé à étudier le tao du jeet kune do, j'ai commandé le livre de sifu William cheung et son wing chun, je suis impatient de l'avoir tout autant que vos articles, merci. 🙏🙏🙏
RépondreSupprimerJ'espère qu'il sera intéressant :).
Supprimer