dimanche 25 décembre 2016
Les différents types de mannequins de bois [partie 5]
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Partie 1 ● Partie 2 ● Partie 3 ● Partie 4 ● Partie 5
Le mannequin de jeet kune do
En guise de conclusion aux quatre parties précédentes, j’aimerais vous parler rapidement d’un type de mannequin de bois en particulier qui n’a pas été mentionné jusqu’ici.
Il s’agit tout simplement du mannequin
qui fut développé par Bruce Lee pour
son art martial, le jeet kune do.
Cet outil reste assez proche de celui utilisé pour le wing chun, mais comporte deux différences majeures qu’il est bon
de mettre en lumière.
En première lieu la “jambe” du mannequin n’est pas faite en
bois, mais en métal, ce qui
permettrait des coups de pieds plus
appuyés (j’utilise le conditionnel, n’ayant jamais testé un tel mannequin
et me fiant donc à ce que j’ai lu). La jambe est aussi plus longue, et donc fixée
plus haut, que sur les mannequins de wing chun.
En wing chun le mannequin de bois est
avant tout un correcteur de mouvement et les frappes n’ont pas besoin d’être
appuyées. Pour le jeet kune do c’est sans doute nécessaire, sinon les
pratiquants de cet art martial ne travailleraient pas avec un tel mannequin de
bois.
Seconde grande différence, le mannequin
possède un “cou” creusé dans son
tronc, donnant un point de repère pour
les frappes à la gorge, ce qui permettrait un travail plus précis et
réaliste.
Comme avec le mannequin de bois on
travaille à sa propre hauteur (on imagine que l’adversaire a la même taille que
soi), avoir un repère pour le cou de l’adversaire n’est pas une mauvaise idée.
Le
mot de la fin
Il existe de nombreuses formes de mannequins de bois, chacun ayant un but précis ou répondant à des contraintes données. On en trouve des entiers, des demis, certains ont des branches mobiles, d’autres peuvent pivoter sur leur socle. Tous ne sont pas dotés d’une jambe, les bras n’ont pas toujours la même orientation, voire sont totalement absents. J’en ai même déjà vus munis de longues perches afin de travailler le bâton long, ou une perche plus courtes tenue par un bras pour l’eskrima.
L’important est qu’il réponde à vos besoins.
Pour le bâton long :
Pour l’eskrima :
samedi 24 décembre 2016
[humour] Comment se battre contre un mannequin de bois
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Parce qu'elle m'a bien amusé 🙂 !
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dimanche 18 décembre 2016
Le chi gerk
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Il y a
quelques temps j’avais consacré un article au chi sao, un exercice spécifique
au wing chun dans lequel on travaille les réflexes tactiles au niveau des bras.
Il existe un exercice similaire, lui aussi propre au wing chun, permettant de
travailler le même genre de réflexes mais cette fois-ci avec les jambes.
Les
principes sont similaires :
- Travail
avec un partenaire en collaboration et non en confrontation
- Exercice
sensitif
- L’exercice
ne se pratique ni en force ni en souplesse, on cherche toujours un équilibre
entre sa technique et celle de l’autre
De même que
les objectifs :
- Développer
les réflexes tactiles
- Garder
autant que possible le contact
- Créer des
ouvertures chez le partenaire tout en l’empêchant d’en créer chez soi
- Travail
d’amélioration commune
- Améliorer
ses réflexes pour le combat
Contrairement
au dan chi, qui est la première étape du chi sao, on ne pratique pas en premier
lieu avec une seule jambe, on travaille directement avec les deux jambes.
Dans mon
école trois sections sont enseignées. Pour les deux premières il est possible
de garder le contact avec les avant-bras de son partenaire tout au long de la
section, mais dans la troisième il devient indispensable de perdre ce contact.
De plus il
est possible de travailler ses sections chi gerk de deux manières :
- Soit en
tenant les avant-bras de son partenaire
- Soit en gardant les mains au dos (ou en garde) ce qui rend le travail d’équilibre plus important
dimanche 11 décembre 2016
Moy Yat
Merci à Véronique pour son aide pour cet article.
Moy
Yat est né le 28 juin 1938 et est décédé le 23 janvier 2001. C’était un artiste
martial chinois, peintre, professeur et auteur. Il a été un étudiant du célèbre
Ip Man.
Il
enseigna le wing tsun. Il a débuté en 1962 à l'âge de 24 ans, sous la direction
de son Sifu Ip Man. Après le décès de celui-ci il a déménagé à new York et a
commencé à enseigner à son tour, jusqu'à son décès à l'âge de 60 ans. Selon le
Magazine Inside Kung fu, il est considéré comme l'un des plus grands
instructeurs d'arts martiaux de tous les temps.
Il
a écrit 6 livres :
- 108 Muk Yan Jong (1974)
- Wing Chun Kuen Kuit (1982) dans lequel on peut voir des illustrations de ses fameuses gravures sur pierre sur l'histoire, le lignage et les principes majeurs du Wing Tsun
- A Legend of Kung Fu Masters (1989)
- Dummy: A Tool for Kung Fu (1998)
- Wing Chun Trilogy (1990)
- Luk Dim Poon Kwan (2000)
Après
son décès, en 2001, William cheung a dit « la disparition de Moy Yat est
une grande perte, pas seulement pour le Wing Tsun, mais aussi pour le monde. Il
fut un homme extrêmement instruit, un bon peintre, un poète, un artiste et un
gentleman. C'est une immense perte pour la culture chinoise ».
En
son honneur, lors des JO de 2008 et du Tournoi de Wushu de Pékin en 2008
également, qui tous deux se sont tenus en République populaire de Chine, le
gouvernement national a imprimé une série de timbres commémoratifs et un album
de timbres collector « Chinese Wushu Treasure Stamps Album » en
édition limitée à 7200 exemplaires. L'album présente les plus grands
pratiquants d'arts martiaux de tous les temps, y compris Moy yat.
Parmi
les milliers d'étudiants qu'il a entraînés au fil de sa carrière, il en nomme
particulièrement 5, dans son dernier livre édité en 2000 (« Luk Dim Poon
Kwan » : Jeffrey Chan, Sunny Tang, Henry Moy, Lee Moy Shan et Micky
Chan).
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