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D’après un texte de Sifu Gregory LeBlanc
Traduction par
moi-même
Dans le wing
chun kung fu, il y a un dicton qui dit “En premier le courage, en deuxième la
puissance, puis la technique”, ceci reflète la grande importance qu’à la
volonté de se battre et la capacité à rendre les techniques utiles.
Le
développement de la puissance dans le wing chun kung fu ne repose pas en
premier lieu sur la force musculaire, mais plutôt sur la connaissance de la
mécanique du corps, de la force des articulations / tendons et sur l’utilisation
de la puissance de l’adversaire contre lui. Cette puissance basée sur les
articulations / tendons est appelée pouvoir structurel et est la clef pour
comprendre comment transmettre la puissance en utilisant les techniques de
jambe du wing chun. Par le passé, c’était l’un des secrets dans les cercles
restreints du wing chun.
Dans le wing chun,
la puissance provient d’un alignement des articulations avec le sol, ou est
dérivée du mouvement et de la vitesse du corps (l’élan). Le pouvoir dans le wing
chun dépend également de fortes émotions (appelées Geng Ging) créant une
attaque explosive et vicieuse. Le type de puissance utilisé contre la cible
peut également être différent, prenant généralement la forme d’une force de
pénétration ou de percussion. Quel que soit le type de puissance et sa mise en
œuvre, la puissance doit être travaillée et appliquée de manière contrôlée,
automatique et naturelle.
À cette fin, le
wing chun a développé diverses méthodes pour entrainer la force de frappe, dont
la méthode souveraine et le travail avec le Luk Dim Boon Gwan (le bâton des six
points et demi ou perche dragon). L’avantage d’utiliser la perche dragon est qu’il
coordonne naturellement les différentes qualités nécessaires pour maximiser la
puissance ; entraînant ainsi l’élève à utiliser le corps, la respiration et l’esprit
en une seule action.
La puissance
structurelle fait généralement référence à l’action de dériver la puissance de
frappe depuis un alignement avec le sol(1) ou depuis l’alignement du
corps et la masse en mouvement(2). Le pouvoir structurel est une
compréhension du concept de points de puissance sur le corps et de leur
relation avec l’utilisation conjointe de l’angle des articulations. Les points
de puissance sont la clé du corps associés aux 12 articulations principales
qui, une fois correctement stabilisées permettent une transmission maximale de
la force à travers le corps et la cible.
Les points de
puissance critiques sont les chevilles, les genoux, les hanches, les épaules,
les coudes et surtout les poignets(3). L’astuce pour utiliser
correctement ces points est une partie importante des concepts fondamentaux et
des compétences qui constituent la pierre angulaire des théories sur la
puissance et la pratique du wing chun. Pratiqués de façon naturelle et
simultanée, ces concepts de structure et de points de puissance permettent au
pratiquant d’avoir accès à une force de frappe qui ne dépend pas que de la
masse musculaire.
Dans l’intérêt
du développement d’une puissance structurelle, d’une respiration correcte et d’un
état d’esprit adéquat, le pratiquant de wing chun s’entraîne avec la perche
dragon.
Notes d’Orphée :
Notes d’Orphée :
(1) :
Imaginez que vous vous appuyez sur le sol avec votre jambe d’appui pour
absorber la force de l’adversaire
(2) :
Ici c’est votre technique, comme un taan sau pour bloquer un direct
(3) :
Ce qui nous fait bien 12 articulations
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