lundi 28 août 2017

Spider-Man, Ip Man et un tulou

 Spider-Man, Ip Man et un tulou, ça ressemble au début d'une blague et pourtant ça n'en est pas une ^^.

A l'occasion de la sortie de Spider-Man : Homecoming en Chine le 8 septembre 2017, quarante affiches ont été créées ! Oui rien que ça, en même temps vu le temps d'attente supplémentaire... ça valait au moins quelques posters.

Sur l'un des posters, notre cher Spider-Man se tient devant un buste de Ip Man ! Et sur un autre il fait carrément la sieste sur un tulou, ces habitats typiques du peuple Hakka !

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dimanche 20 août 2017

Yuen Kay Chan [partie 2]


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Partie 1 Partie 2

Texte de Véronique

Bien qu’il fut très connu à Foshan il garda autant que possible son savoir pour lui seul. Il n’utilisait ses capacités que pour se défendre et pour pratiquer. En fait, dans la mesure où il était assez riche, il ne faisait pas grand-chose d’autre de ses journées que de pratiquer. Et, de toute sa vie, ou pratiquement, il n’accepta presque jamais d’élève.

Cheung Bo
Mais parfois il sortait de chez lui pour aller prendre un thé dans un restaurant. Dans ce restaurant travaillait un homme nommé Cheung Bo qui enseignait le Wing Chun à un petit groupe de ses employés. Cheung Bo était un homme de grande taille et de grande puissance et son Wing Chun était assez unique dans son genre. Il trouvait difficile de garder ses coudes près du corps (comme le faisaient les autres pratiquants de Wing Chun Kuen) mais préférait écarter les bras, compensant cela par des changements rapides et puissants de position. De plus son Wing Chun était basé sur un certain nombre de formes courtes et non pas sur les trois formes à main nue habituelles.

Sum Nung
L’un des élèves de Cheung Bo était un jeune homme travailleur du nom de Sum Nung dont la famille venait de revenir en Chine après avoir été en Amérique du Sud. Parfois, quand Yuen Kay Chan venait prendre son thé, il restait et regardait les entraînements de ce petit groupe. Ce faisant il restait silencieux et ne commentait ni ne critiquait ce qu’il voyait. Par contre il développa une grande admiration pour le jeune Sum Nung et finit par demander à Cheung Bo s’il accepterait que lui, Yuen Kay Chan, prenne en charge l’instruction de Sum Nung.

Cheung Bo, connaissant la réputation de Yuen Kay Chan accepta avec joie, mais Sum Nung fut d’abord hésitant. En effet, Yuen était un homme âgé et fluet, comparativement au jeune et puissant Cheung Bo. Mais il finit par se laisser convaincre et devint ainsi son disciple.

Au fil des années Yuen et Sum Nung passèrent beaucoup de temps ensemble, s’entraînant et explorant toutes les théories et les techniques. Sous les conseils de Yuen, Sum Nung continua à affiner son Wing Chun, développant une synthèse pratique et intelligente, aussi simple et efficace que bien conçue. Après le décès de son maître (1956) et après que soit établie la République Populaire de Chine (1er octobre 1949 pour mémoire) Sum Yung appela son style le  Yuen Kay Chan Wing Chun Kuen en l’honneur du défunt.

Sum Nung fit des études d’orthopédiste et déménagea à Canton, amenant ainsi son style dans cette région. Il enseigna uniquement en cours privés, ne souhaitant pas attirer l’attention. Parmi ses élèves il y avait   Ngo Lui Kay, également né à Hong Kong, Ngo Lui Kay alla à l’université près de Pékin pour étudier les communications et après avoir voyagé en Chine et Corée, en tant que professeur et ingénieur, il finit par s’installer à Canton. Au milieu des années 60 il devint l’élève du Dr Sum Nung.  Il le suivit et pratiqua constamment pendant près de 15 ans, se dévouant au développement de sa maîtrise du Yuen Kay Chan Wing Chun Kuen

Au début des années 80 avec l’aide son oncle, Ngo Lui Kay déménagea avec sa famille au Canada, là, pendant une longue période, il ne se vanta pas de son art et ne prit aucun élève, préférant utiliser son temps pour développer son entreprise, travaillant dur pour assurer un bel avenir à sa famille. Heureusement, en 1990, quand son business fut stable et qu’il eut un peu de temps pour lui, il commença à enseigner à un petit groupe d’élèves très soudé. En l’honneur de ses prédécesseurs il se décida à partager sa connaissance afin de préserver l’art du Yuen Kay Chan Wing Chun Kuen.

Ainsi donc Yuen Kai Chan ne tomberait pas dans l’oubli.

Monsieur Xi Kwok Lam, élève du fils de Yip Man, et producteur du film The Legend is Born – Ip Man, sorti en 2010, présenta ses excuses et servit le thé à Yuen Jo Tong, petit fils de Yuen Kai Chan, pour n’avoir pas donné toute son importante à ce dernier dans le film, avoir passé sous silence le rôle important de Yuen Kay Chan dans l’histoire du Wing Chun. En effet, dans le film, on présente Yuen comme le plus jeune frère en kung fu de Yip Man, et non pas comme étant aussi habile que l’était Yip Man.

Xi Kwok Lam et Ip Chun

La famille Yuen s’en émut lors d’interviews à propos du film. Le producteur, et le co-producteur, Yip Chun s’excusèrent six fois et servirent donc le thé au petit fils du légendaire champion des années 1920 à 1950.

De son côté, Yao Wing Ken, petit fils de Yiu Choy, explique que « dans les temps anciens, à Foshan, son grand père, Yip Man et Yuen Kay Chan étaient connus sous le nom des Trois Héros du Wing Chun » et souvent mentionnés ensemble.

Leung Jan Sing, disciple de Yuen Kay Chan a aussi produit un document ancien, précisant que Yuen Kay Chan avait étudié avec Fung Siu Ching, tandis que Yip Man et d’autres ont étudié avec Yuen. Toutefois Yip Man n’est pas forcément l’élève officiel de Yuen si l’on se réfère à l’arbre généalogique de la lignée. Yuen Kay Chan étant au premier rang, et Yip Man au dernier, il était toutefois logique que Yip Man se réfère à lui comme à un grand frère.
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dimanche 13 août 2017

Yuen Kay Chan [partie 1]


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Partie 1 Partie 2

Texte de Véronique


Yuen Kay Chan
Parmi les premiers maîtres du Wing Chun il y avait beaucoup d’artistes d’Opéra de Guangdong et d’hommes travaillant sur les jonques rouges (les Hung Suen). Parmi eux Wong Wah Bo, Leung Yee Tai, et “Dai Fa Min” Kam.

Les deux premiers ont enseigné au Docteur Leung Jan, quant à Dai Fa Min Kam, il passa tout son savoir à un homme nommé Fok Bo Chuen.

Au début du 20ème siècle, à Foshan, vivait un marchand de feux d’artifice assez riche, du nom de  Yuen Chung Ming dont le 5ème fils, Yuen Kay Chan (né en 1889), était un jeune homme énergique et intelligent qui aimait pratiquer les arts martiaux. Yuen Chung Min, ne reculant devant aucune dépense pour ce fils engagea Fok Bo Chuen pour lui enseigner l’art du Wing Chun Kuen.

(Il paya aussi pour qu’un autre de ses fils, Yuen Chai Wan prenne des cours. Ce dernier était connu sous le sobriquet de Pock Skin Chai et devint plus tard le fondateur du Yiu Choi Wing Chun et des branches vietnamiennes du wing chun).

Yuen Kay Chan travailla pendant de nombreuses années et apprit tout ce qu’il fallait de Fok Bo Chuen, y compris les Kuen (coups de poings) le Jong (mannequin de bois) le Gwun (bâton long) les Dao (doubles couteaux) et le Biu (les poignards volants). A force de travail et de détermination il finit par dépasser son maître. C’est lui qui structura le système et créa les trois formes, Siu Lien Tau, Chum Kiu et Biu Jee.

Un ami de Yuen Kay Chan occupait, en ce temps-là, une position importante dans la province de Sichuan. Un jour, à l’occasion d’une visite de courtoisie, Yuen Kay Chan fut présenté au fameux Maréchal Fung Siu Ching qui était connu pour être très bon en wing chun et qui avait été disciple du capitaine de jonque rouge Dai Fai Min Kam. L’homme était alors assez âgé et songeait à arrêter sa carrière d’enseignant. Mais malgré cela Yuen Kay Chan se permit de lui demander de lui apprendre encore des choses. Fung Siu Ching, remarquant le réel intérêt du jeune homme, accepta de retarder sa mise à la retraite et d’accepter Yuen Kay Chan comme élève.

Au bout d’une courte période il lui devint évident que Yuen Kay Chan avait, en arts martiaux, des fondations solides et que son niveau était déjà très élevé. En fait il y avait peu de choses qu’il aurait encore pu lui apprendre. Mais cela ne les empêcha pas de travailler le Chi Sao et Fung Siu Ching put enseigner à l’élève de nouvelles méthodes. Fung introduisit la notion de combat rapproché, les prises au corps, les balayages, les  projections.

Fung s’installa dans la maison familiale des Yuen. Et les deux frères Yuen combinèrent ce qu’ils avaient appris de leurs maîtres passé et présent. Ils prirent soin de Fung Siu Ching jusqu’à son décès en 1936. C’est à ce moment-là que les chemins des deux frères se séparèrent. Tandis que l’un partait au Vietnam, l’autre restait à Foshan et faisait la connaissance de personnalités importantes du Wing Chun, tels Yip Man, Yiu Choi, Yip Chung Hong, Lai Hip Chi, Tong Gai et d’autres.

Il devint suffisamment proche de Yip Man pour enseigner au fils de celui-ci, Yip Chun, la première forme.

Yuen Kay Chan passa beaucoup de temps à étudier les principes intrinsèques du Wing Chun Kuen, mêlant tous les savoirs qu’il avait acquis au fil du temps, il développa une compréhension globale du Wing Chun Kuen et en retira un ensemble de théories pour tout ce qui concernait les formes et leurs utilisations. Il est aussi reconnu comme ayant grandement contribué à la compréhension de l’art du bâton long. Il se dit qu’un jour il fut requis en duel à mort par un moine de la province de Jianxi. Les papiers furent signés et la rencontre eut lieu. Yuen Kay Chan désarma facilement le moine mais lui accorda la vie, prouvant par là non seulement sa grande maîtrise de l’art du bâton long, mais aussi sa grandeur d’âme, et sa noblesse d’artiste martial. Yuen Kay Chan ne rechercha jamais le combat, mais, quand on le défiait, il ne pouvait pas refuser et y voyait une opportunité d’apprentissage. Il ne perdit jamais un combat.

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dimanche 6 août 2017

Mon père, Ip Man, par Ip Ching

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Mon père, Ip Man

Traduction par Véronique

Mon père, Maître Ip Man, a activement promu l’art du Wing Chun après être arrivé à Hong Kong en 1949. Durant une brève période de 22 ans (1950 – 1972) l’art du Wing Chun a fleuri à Hong Kong, Macao et Taïwan. Bien plus que cela, les graines du Wing Chun ont germé à travers le monde et trouvé un terrain fertile dans les plus grands pays du monde. Durant sa vie, d’excellents disciples tels que  LEUNG Sheung, IP Bo-ching, CHIU Wan, Bruce LEE, LOK Yiu, CHUI Sheungtin, WONG Shun-Leung et HO Kam-ming ont été formés et ont hérité du souhait de Maitre Yip de continuer à développer le Wing Chun. C’est pour cela que Maître Yip fut tenu dans la plus haute estime par ses disciples, et unanimement reconnu comme le Maître du Wing Chun après son décès. (Mon père était humble et prudent pendant toute sa vie et ne s’est jamais proclamé Maître du Wing Chun ou doyen de quelqu’école que ce soit.) Dans ses vieux jours il aurait pu accepter ce titre sans se sentir embarrassé.

Mon père était né à Foshan à la fin de la dynastie Ching. Foshan était située dans la région prospère du Delta Zheyien dans la province de Canton et était un nœud tant du transport terrestre que du transport maritime. Dans les temps anciens la ville était, tout comme Jingde, Thuxian et Hankiou, appelée Ville historique majeure. L’industrie et le commerce, particulièrement pour ce qui concernait l’artisanat, prospérait et les résidents de la ville étaient prospères. De ce fait la culture et l’art se développaient pleinement et comme l’art martial chinois faisait partie de la culture traditionnelle, l’intérêt pour le sujet devint très populaire. Des maîtres reconnus de l’école du Sud, tels WONG Fai-Hung, CHEUNG Hung-Shing, LEUNG Chan, LEUNG Siu-Ching etc. vinrent à Foshan. Maître Yip naquit durant cette période et était très épris de l’art martial chinois. On pouvait envisager qu’avec du talent, de l’endurance et de bons maîtres  (CHAN Wah-Shun au début, puis LEUNG Pik, fils de LEUNG Chan plus tard) il irait loin.


Je vins à Hong Kong en 1962 et suivis mon père pour ce qui est d’apprendre les arts martiaux. Plus tard je l’assistais pour enseigner le Wing Chun jusqu’à son décès en 1972. J’appris beaucoup de sa façon d’enseigner. Puisque nous venons d’arriver au 100ème anniversaire de la naissance de Maître YIP Man, j’aimerais préciser quelques points que j’ai appris de sa façon d’enseigner, en espérant que tous les disciples du Wing Chun les apprendront et les étudieront.

Le Maître était très rigoureux quant à la sélection des élèves. Il disait toujours “il est certain qu’il est difficile pour un disciple de se choisir un maître, mais il est encore plus difficile pour un maître de sélectionner un disciple” C’était extraordinaire pour quelqu’un dont l’enseignement des arts martiaux était le gagne pain d’avoir une telle mentalité. Cela signifiait qu’il était très sérieux dans son attitude et responsable envers ses élèves. Durant toute sa vie il n’a jamais placé de panneau publicitaire sur sa façade, ni fait de publicité de quelque sorte. Le but de tout cela était de rester libre de choisir ses disciples. Il appliqua strictement ce principe pendant les 20 dernières années. C’était tout à fait louable pur quelqu’un dont c’était le gagne pain.

Le Wing Chun est pratique, simple et direct, sans fioritures. Le Maître était très strict pour ce qui concernait l’entraînement de base de ses nouveaux disciples. Quand il leur enseignait Xiu Nin Tau il ne leur imposait pas de délai pour apprendre les bonnes distances, les bonnes postures, et l’utilisation correcte de la force. Il n’enseignait une nouvelle partie que lorsque l’élève était capable de prouver qu’il avait bien maîtrisé le précédent. Il n’enseignait jamais de façon superficielle. Sa façon de faire était une manière de récompenser ceux qui travaillaient vraiment dur pour y arriver.

Une autre caractéristique du Maître était qu’il adaptait son enseignement aux aptitudes des élèves. Il commençait par analyser la mentalité, le caractère, la condition physique, le niveau d’éducation, le niveau de culture et la capacité d’apprentissage de l’élève. Ensuite il lui donnait les moyens et les chemins qui lui permettaient d’apprendre et retenir aisément.


Durant les cours le Maître apportait une grande importance à la pratique de combats libres. Le but en était de développer chez les élèves l’amour et la confiance dans le Wing Chun mais aussi de les guider dans l’étude des règles du Wing Chun et vers le mannequin de bois.

Le Maître avait été très éduqué dans sa jeunesse, et pas seulement en Wing Chun. Et il a toujours continué à se cultiver, et à se tenir informé des nouveautés scientifiques. Ainsi pouvait-il toujours utiliser les dernières nouveautés technologiques, les théories mécaniques et mathématiques, pour expliquer les règles du Wing Chun. (…) Le Maître n’a jamais dit, et détestait quiconque le disait “J’ai rencontré un génie, -ou un ermite-, qui m’a appris des techniques extraordinaires -ou des mouvements uniques- en arts martiaux” pour tromper ses élèves et se promouvoir lui-même. Il pensait que ce type d’individu n’avait pas confiance dans ce qu’il avait appris et que son savoir n’était pas très profond, et qu’il souhaitait simplement effrayer son auditoire avec des histoires à dormir debout. Ce genre de personne était condamné à échouer en utilisant de telles méthodes d’enseignement.


Le secret de la façon d’enseigner du maître ne se limitait évidemment pas à ces quelques points. Et j’espère que les disciples exploreront d’autres points importants dans le futur.

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mardi 1 août 2017

Stages et évènements d'août 2017

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