dimanche 26 mars 2017

[films & séries] Warriors Two

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Warriors Two est un film hongkongais sorti en 1978 écrit et réalisé par Sammo Hung qui joue également dans le film. Le terme two à la fin du titre ne signifie pas qu’il s’agit d’une suite mais fait en fait référence aux deux combattants qu’on suit durant celui-ci. La traduction littérale de son titre originale est “Mr Tsang et l’agent de change Hua” (Leung Jan et Chan Wah Shun).

Leung Jan est un docteur et maître du wing chun dont la lignée martiale remonte jusqu’au fondateur du style. Fei Chun, l’un de ses principaux élèves le convainc d’enseigner (à contrecœur) à un certain Chan Wah Shun, un patient qui se cache chez lui. Ce dernier travaille à la banque et a précédemment entendu un certain Mo, son employeur et plusieurs de ses hommes comploter pour assassiner le dirigeant de la ville. Malheureusement pour lui Chan Wah Shun a commis l’erreur d’alerter Maître Yao, l'adjoint du maire qui est en fait l’un des hommes de Mo. Un piège lui fut tendu, piège qui manqua de peu de lui coûter la vie.

Brian Leung
Pendant qu’il se cache, Chan Wah Shun envoie Fei Chun prévenir le dirigeant de la ville mais le  dirigeant ignore l’avertissement et est attaqué par les hommes de Mo…
Pendant ce temps Leung Jan entraîne Chan Wah Shun au wing chun par le biais d’exercices élaborés avant de tomber dans un piège de Mo qui a appris où se trouvait Chan Wah Shun.
Sammo Hung, Ya Chao, peut-être Angela Wang En-Chi et Casanova Wong
N’ayant plus rien à perdre, Chan Wah Shun, Fei Chun et la nièce de Leung Jan se séparent pour utiliser leur wing chun contre les combattants principaux de Mo.

Réalisation et scénario : Sammo Hung
Pays d’origine : Hong Kong

Avec :
Bryan Leung : Leung Jan / Monsieur Tsan
Sammo Hung : Fei Chun
Casanova Wong : Chan Wah Shun / l’agent de change Hua
Fung Hak-on : Mo
Dean Shek : maître Yao
Lam Ching Ying : épéiste
Chia Yung Liu : homme de main
Lung Chan : escroc
Fat Chung : tramp
Hoi Sang Lee : Ya Chao
Angela Wang En-Chi : peut-être la nièce de Leung Jan

 
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dimanche 19 mars 2017

Les doubles couteaux dans les arts martiaux en Chine du sud [partie 6]

Partie 1Partie 2Partie 3Partie 4Partie 5Partie 6Partie 7Partie 8Partie 9Partie 10Partie 11

Texte de Benjudkins, traduit et adapté par Véronique

Le Hudiedao comme marqueur de l’Orient exotique dans les photographies anciennes

Alors que les débuts de la photographie se situent à la fin des années 1820, ce système fiable de représentation n’est entré dans les us que vers 1850. C’est donc la période qui nous intéresse. Celle de la création de Hong Kong, de l’expansion des échanges portuaires, de l’augmentation des contacts entre Chine et occident. Peu à peu la photo aida à la compréhension de la Chine, que ce soit au sujet des collections privées, dans les journaux, dans les « guides de voyage ».

Divers types de doubles épées apparaissent dans les photos prises dans le Sud de la Chine. Une des photos les plus intéressantes montre une milice rurale dans le delta de la rivière des Perles, près de Guangzhou vers la fin des années 1850 (seconde guerre de l’Opium) L’unité est composée de 7 hommes, tous jeunes, 4 d’entre eux ont un bouclier, 1 seul a une arme à feu. Chacun porte un casque en paille (chose normale dans les milices de village à cette époque). Le personnage le plus intéressant est le porte drapeau du groupe. En plus d’être armé d’une lance il a également des hudiedao à sa ceinture.


La garde en D, l’ergot et le fourreau en cuir sont nettement visibles. Sur la photo il est difficile de dire s’il y a une ou deux épées dans le fourreau, mais on peut décemment supposer qu’il s’agit de deux pièces.
La photo suivante de la série confirme qu’il s’agit de véritables hudiedao et qu’il s’agit du modèle avec lame longue et étroite.


On le voit également dans la 3ème photo, derrière le bouclier en rotin.
Ces images sont un témoignage inestimable de la variété d’armes portées par les milices de villages à Guangdong à cette époque.


La photo suivante, de la même période, nous montre une vue merveilleusement détaillée des armes, mais on ne sait pas quelles étaient les conditions de la prise de vue. On la suppose comme datant des années 1860. Elle fut prise soit à San Francisco, soit à Hong Kong. Sur le verso il y a un tampon « G Harrison Gray » (sans doute le photographe)
Des photos telles que celle-ci ont pu être faites soit pour les vendre à l’un des modèles soit pour en faire des images à vendre au grand public.


Le jeune homme sur la photo (simplement nommé « soldat chinois ») est représenté avec son casque en paille, et deux hudiedao exceptionnellement longs. La lame peut servir à la taille et l’estoc, la garde est relativement fine et l’ergot est moins imposant que sur certains autres exemples.  Il est intéressant de voir que le modèle sur la photo tient l’épée horizontale le tranchant dirigé vers lui-même. Il était courant à l’époque pour les photographes, d’acquérir des costumes, meubles et éventuellement armes pour ensuite faire des photos scénographiées. On peut supposer que les armes appartenaient à M. G Harrison Gray ou au studio pour lequel il aurait travaillé, et que le modèle n’avait jamais utilisé de hudiedao avant cela.
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dimanche 12 mars 2017

Les doubles couteaux dans les arts martiaux en Chine du sud [partie 5]

Partie 1Partie 2Partie 3Partie 4Partie 5Partie 6Partie 7Partie 8Partie 9Partie 10Partie 11
 
Texte de Benjudkins, traduit et adapté par Véronique 

Les premières représentations du hudiedao : gravures occidentales d’armes chinoises

Il était rare de voir des collections d’artefacts chinois de quelque ordre qu’ils soient dans les années 1820 et 1830. La situation changea toutefois durant la première et la seconde guerre de l’Opium. Les guerres de l’opium sont des conflits motivés par des raisons commerciales qui opposèrent la Chine de la dynastie Qing, voulant interdire le commerce de l’opium sur son territoire, à plusieurs pays occidentaux, voulant le continuer, au XIXème siècle. Le développement des échanges qui suivit ces conflits, l’ouverture de nouveaux ports, et la création et le développement de Hong Kong, ont tous créé de nouvelles zones où les citoyens chinois et occidentaux pouvaient se rencontrer et échanger des biens, des artefacts et matériaux culturels. Malheureusement ces rencontres et échanges ne se faisaient pas toujours dans la paix et un grand nombre d’armes chinoises furent rapportées en Europe en tant que trophées. En leur qualité d’arme chinoise mystérieuse, les doubles couteaux furent représentés très rapidement sur des photos, ou des gravures.

En 1844, le London Illustrated News publia une intéressante description de ce qui avait été trouvé, et on y voit une gravure d’armes chinoises saisies par la Royal Navy et présentées à la Reine Victoria. En plus d’un certain nombre d’armes à feu archaïques la Navy avait saisi une grande quantité de hachoirs à deux mains, qui ressemblent assez à ce qu’aujourd’hui les artistes martiaux appellent des Pu Dao (arme utilisée par l’infanterie, à la lame large et au long manche, dont on suppose qu’elle servait à couper dans les jarrets des chevaux). Mais, mis en avant sur la gravure, nous voyons quelque chose de très familier ! L’article accompagnant la gravure parle d’une « lame avec deux tranchants et une garde moderne ». J’ai en effet vu un certain nombre de hudiedao avec un côté de la lame faussement affûté mais je ne crois pas en avoir vu qui soit réellement tranchant des deux côtés de la lame.


Une autre gravure remarquable peut être vue dans  Travels in Tartary, Thibet and China, d’Evariste R Huc’s (Londres 1852). Cet ouvrage, contrairement à d’autres, ne se focalise pas uniquement sur le matériel militaire. Mais on y trouve une gravure tout à fait fascinante. Les modèles qui y sont représentés étaient des trophées rapportés au Royaume-Uni dans les années 1840 et 50. Il est même possible que certaines aient été des pièces de la collection de Nathan Dunn, à ce moment-là décédé et dont la collection avait été vendue aux enchères chez Sotheby en 1844.
Au milieu de l’image on voit un set de hudiedao : deux épées avec de longues lames étroites, une garde en D, dans un seul fourreau. Il est difficile toutefois d’imaginer leur taille.


Tandis que les hudiedao étaient donc présents en Chine du sud dans les années 1820, il fallut attendre les années 1850 pour en entendre parler sur la côte ouest de l’Amérique. La plupart des Chinois qui ont émigré en Californie, pour travailler dans les mines ou à la construction du chemin de fer, venaient de Fujian et Guangdong. Ils amenèrent avec eux leur dialecte, leur mode de fonctionnement social, leurs tensions, et leur tendance à la violence entre groupes rivaux, et évidemment, leurs armes.
Les articles de journaux et leurs illustrations de cette époque nous fournissent un bon sujet d’étude de ce qu’aujourd’hui nous considérons comme des armes « d’arts martiaux ». Il va de soi que pour les immigrants de 1850 c’étaient tout simplement des armes.

A l’époque les côtes de Guangdong et Fujian étaient littéralement infestées de pirates, et les terres intérieures de brigands, et on a longtemps pensé que les hudiedao étaient l’apanage de cette frange de la société criminelle. On dit aussi que les doubles couteaux étaient les couteaux des pirates de rivières.
Peut être, mais je n’ai pas pu trouver de preuve de ce lien en Chine. Toutefois une étude de ces armes renforce l’opinion qui veut qu’elles aient été l’arme de prédilection des Tongs, gangs qui chapeautaient le « milieu » dans la communauté Sino-Americaine.

Dans une gravure produite par le « Wild West Office, San Francisco » on peut voir une bataille entre deux Tongs rivaux à Weaverville en octobre 1854. Plus tôt dans l’année les deux groupes, Tuolomne County’s Sam Yap Company et Calaveras County Yan Wo Company, étaient déjà arrivés à la limite de l’affrontement.
Les deux groupes ont commencé à commander des armes (y compris casques, épées et boucliers) aux artisans locaux, et ont passé des mois à s’entraîner en tant que milices. Le Sam Yap company commanda 150 baïonnettes et mousquets à San Francisco et engagea 15 entraîneurs blancs. La Yan Wo Company a peut être aussi eu accès à des armes à feu, mais était généralement plus pauvrement armé.

Les comptes rendus de l’époque disent qu’environ 2000 individus (y compris les 15 instructeurs occidentaux) se sont rencontrés, et ont combattu, à un endroit appelé “5 Cent Gulch”. Le combat fut bref. Après quelques volées de mousquets les Yan Wo, nettement sous  armés, se retirèrent. On lit qu’il y eut 7 morts et 26 blessés graves.
La communauté blanche locale s’amusa de ce conflit et regardait ça de loin, comme un match sportif. Une gravure de l’événement fut vendue à San Francisco . En temps normal on ne pourrait pas considérer ce médium comme une preuve (de l’existence des hudiedao) mais le Weaverville Museum et le Temple taoïste local (devenu  California State Park and historic landmark) ont conservé un certain nombre d’armes de cette bataille précise. Des couteaux papillon assez bruts, produits localement, avec leur garde en D, des tridents, des dao font partie de cette collection. (Le dao est une arme robuste possédant une lame à un seul tranchant. Il est utilisé principalement pour tailler et bloquer solidement ). Nous avons là la plus ancienne preuve concernant les armes chinoises présentes en Amérique.

Cet événement tragique de 1854 à Weaverville est intéressant à bien des points de vue. C’est un exemple bien documenté de l’organisation milicienne et de la violence de la diaspora chinoise. Le fait d’introduire des instructeurs extérieurs à la communauté, le fait de se reposer sur des fabricants locaux, d’ajouter des armes à feu sont tous typiques du mode de fonctionnement qu’on voyait à Guangdong.
Nous n’avons pas là de groupes composés de gentilshommes, mais bien une violence intercommunautaire organisée par les Tongs. Ce modèle se retrouva fréquemment parmi les membres immigrés de la communauté chinoise dans les années 1930.
Sachant que la première école d’arts martiaux chinois à ouvrir en Californie ne le fut que dans les années 1930, les comptes rendus de l’entraînement des milices à Weaverville sont un des plus anciens exemples connus concernant le sujet.

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dimanche 5 mars 2017

Les doubles couteaux dans les arts martiaux en Chine du sud [partie 4]

Partie 1Partie 2Partie 3Partie 4Partie 5Partie 6Partie 7Partie 8Partie 9Partie 10Partie 11
 
Texte de Benjudkins, traduit et adapté par Véronique

Né en 1805 J. Elliot Bingham a servi pendant 21 ans dans la Marine royale. A la fin des années 1830 il était sur le HMS Modeste mis à l’eau en 1837 avec un équipage de 120 hommes. Ils furent témoins de nombreux combats tout le long de la côte de Guangdong et sur la rivière des Perles entre 1839 et 1841.
Du fait de sa condition militaire le Commandant Bingham fut un observateur de tout ce qui concerne les armes chinoises et il nous a laissé ce qui est considéré comme le meilleur compte rendu de l’utilisation des hudiedao par les troupes miliciennes à la fin des années 1830.
« 21 mars, Lin a posté 3000 hommes, dont le tiers était armé de doubles épées. Ces doubles épées, quand elles sont dans leur fourreau, ont l’air d’être d’épaisses armes grossières d’environ 2 pieds (note de Orphée : environ 61 cm) de long, leur garde est droite avec à son extrémité la plus proche de la lame une partie formant comme un ergot d’environ 2 pouces (note de Orphée : environ 5 cm)  de long. Quand elles sont sorties du fourreau, le pouce de chaque main est passé sous cet ergot (ainsi l’épée est elle suspendue à la main) jusqu’à ce qu’un mouvement du poignet amène la garde fermement tenue dans la main du guerrier. Ces héros effroyables frappent les lames entre elles, coupent l’air dans toutes les directions, accompagnant leur action de cris violents et de grimaces hideuses, ils avancent, augmentant progressivement leurs gesticulations et grimaces, espérant ainsi faire fuir l’ennemi. Lin a grandement confiance dans le pouvoir de ces hommes » (J. Elliot Bingham. Narrative of the Expedition to China, from the Commencement of the Present Period. Volume 1.  London: Henry Colburn Publisher. 1842.)

Le Commandant Bingham fut grandement impressionné par les milices chinoises et leurs armements exotiques. En réalité Lin mena ses forces dans une situation où ils étaient nettement sous armés par rapport à la Marine Britannique. Toutefois ce compte-rendu comporte un trésor d’informations. Cela confirme que les compte rendus plus anciens, parlant de doubles épées utilisées par les milices de Guangzhou dans les années 1830 faisaient bel et bien référence au hudiedao.

Fredric Wakeman, dans son étude intitulée  Stranger at the Gate: Social Disorder in Southern China 1839-1861 cite des rapports du service d’espionnage disant que Lin avait effectivement levé une troupe de 3000 hommes. Apparemment il n’avait pas confiance dans les capacités de l’armée de l’étendard vert (armée constituant les forces militaires de la dynastie mandchoue des Qing) pour faire le travail, et l’armée Mandchou était trop indisciplinée, représentant ainsi un plus grand danger pour la paix et la sécurité de la zone que ne l’étaient les Britanniques eux mêmes.
Il avait donc d’une part augmenté la puissance de ses batteries côtières, mais avait aussi fait appel à la milice et aux mercenaires parce que ces troupes étaient considérées comme plus engagées dans la cause, et dignes de confiance (nous rappelons qu’elles étaient formées de gens de la bonne société) que ne l’était l’armée régulière. Bingham avait donc raison, Lin a mis sa confiance dans les milices.

Le Ministère des Affaires Étrangères a rapporté que Lin a donné ordre à chaque membre de la milice d’être armé d’une lance, un casque en rotin, et une paire de doubles couteaux. D’autres rapports parlent également d’arcs et d’un certain nombre de vieux mousquets trouvés dans les stocks gouvernementaux de Guangdong.
Des membres locaux de la bonne société opéraient en parallèle à la levée de fonds  par le biais de groupes « scolaires » confucianistes, afin de procurer des armes et des approvisionnements à ces unités, organisaient des systèmes de communication, et même mettaient en place des services d’assurance. Il semblerait même que les hudiedao utilisés par la milice à ce moment là aient été fabriqués dans l’urgence dans de petites échoppes  du delta de la Rivière des Perles.
Une partie le fut aussi à Foshan (base d’un grand nombre de mouvements wing chun, choy li fut et hung gar) Foshan était le centre névralgique de l’artisanat régional, et détenait le monopole du fer et de l’acier impériaux. Cela en faisait naturellement le centre de la production des armes. Nous savons par exemple que d’importantes fonderies de canons étaient situées à Foshan. Autre avantage pour cette ville : le fait qu’y convergeaient plusieurs cours d’eau permettant la distribution de la production.

Bingham est le premier à nous donner une description précise de la poignée tout à fait unique de ces doubles épées. Il est très intéressant de lire ce qu’il dit au sujet de l’appendice parallèle à la lame et se terminant par un ergot, cette description recoupe ce que nous voyons sur les armes historiques en notre possession à l’heure actuelle. Ce style de garde bien que n’étant pas présent sur tous les hudiedao, est assez commun. Il ne se trouve toutefois que sur les armes du sud de la Chine. Dans la mesure où ce n’est pas une méthode de fabrication traditionnelle chinoise, on peut se demander comment et pourquoi elle fut adoptée.
Il y a à minima une ressemblance superficielle entre ces gardes et les poignées de certains coutelas navals occidentaux de cette même période. Il est possible que la garde en D ait été adoptée et popularisée suite au contact de plus en plus fréquent avec les armes occidentales dans le sud de la chine. Dans ce cas il serait cohérent que les collectionneurs occidentaux de Guangzhou dans les années 1820 aient été les premiers observateurs à remarquer cette nouveauté.

L’utilisation de l’ergot est également sujette à débat. Beaucoup d’artistes martiaux modernes disent que cela servait à attraper (accrocher) la lame de l’adversaire. Il y a effectivement un manuel d’entraînement d’arts martiaux de 1850 qui montre des boxers locaux pratiquant exactement cela. Toutefois, comme le fait remarquer le traducteur britannique de ce manuel, cette méthode ne peut pas fonctionner contre une lame plus longue, ou un opposant très déterminé.
Quoi qu’il en soit il est intéressant de voir un compte rendu historique sur le sujet dans les années 1830.
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mercredi 1 mars 2017

Stages et évènements de mars 2017

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Stages et évènements 2017 : Stages et évènements à venir Stages et évènements passés Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
 
Stage d'initiation aux gestes d'urgence et de défense le samedi 18 mars 2017 :

 
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Stage d'escrime gauloise les samedi 25 et dimanche 26 mars 2017

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Évènement open d'Alsace de wushu le dimanche 26 mars 2017

 

Mars 2017

Calendrier 2017 : Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 


Wing Chun le film est sorti le 24 mars 1994. On y retrouve Michelle Yeoh et un certain Donnie Yen.
A ne pas confondre avec Kung Fu Wing Chun qui est une comédie sortie en 2010.

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