Si mes articles vous plaisent, n'hésitez pas à laisser un commentaire à la suite de ceux-ci, ça fait toujours plaisir ;) !
Vous pouvez également me laisser un message en commentaire du livre d'or si le cœur vous en dit ! Note d’Orphée : notons qu’Ip Man possédait une paire de double couteaux en bois, qu’il a emporté avec lui
lorsqu’il a quitté Foshan. Il en était question dans cet article !
Traduction par mes soins d’après
un article du blog WingChun Origins
Partie 1 ● Partie 2
L’entraînement au Mookto
Le Mookto commence en utilisant la forme Bart Jaam To (le couteau aux 8
coupes), et possèdes les phases progressives suivantes :
1. Apprentissage des
mouvements de la forme 2. To Tai Sun (Le couteau menant le corps) 3. Sun Tai To
(Le corps menant le couteau) 4. Sun Hup Yut (Le couteau et le corps ne font qu’un).
Ceux qui étudient le Mookto pratiquent également des ensembles de
sous-mouvements avec partenaires. Le Mookto demande aux pratiquants d’expirer
bruyamment pour coordonner leurs frappes et estocs avec leurs partenaires d’entraînement.
C’est en fait la même chose que le kiai généralement présenté par les Japonais
et d’autres styles avec leur entraînement. Pour entraîner l’esprit, l’entraînement
aux armes doit être réaliste, très confrontant et stimulant. Ce n’est pas un
simple exercice physique ni une simple expression artistique. L’entraînement
aux armes, de par sa nature létale, vous oblige à puiser dans votre courage pour
bénéficier pleinement de l’entraînement. Le résultat souhaité est la compétence
optimale pour vous protéger, protéger ceux que vous aimez ou d’autres personnes
méritant votre aide.
Les combats réels, en particulier ceux qui ont des implications mortelles
potentielles, ne sont ni pacifiques, ni prévisibles ni calmes. Idem même pour
de banales bagarres de de quartier sans armes.
Caractéristiques de la forme
Mookto
La pratique du Mookto dérive principalement de la forme de couteau
omniprésente du système WingChun. Certaines caractéristiques sont inchangées.
Ce sont : 1. Le Mookto (une paire) pointe relativement dans une structure CONVERGENTE vers l’avant (comme le
caractère chinois 8) et tranche de la même manière, pour maximiser l’élan.
2. Le Mookto implique le dos de la lame, le plat de l’arme, ainsi que la
garde et le pommeau pour prendre du contact et frapper l’ennemi et l’arme ou
les armes attaquantes. En fait, l’extrémité pointue et tranchante du Mookto n’intervient
PAS avant très tard dans l’action. Ceci est cohérent avec le fait qu’il s’agit
d’un Siu To (petit couteau).
3. Le pratiquant positionnera, structurera et appliquera presque toujours
le Mookto pour couper l’ennemi par le côté. Cela signifie que vous ne placez
PAS le Mookto ou sa force le long de votre plan sagittal (la ligne centrale
très mal comprise). Encore une fois c’est cohérent avec l’utilisation d’un Siu
To.
4. Le pratiquant utilise des déplacements en zigzag (jeu de jambes à 7
étoiles) afin de flanquer et d’aveugler l’ennemi, avec pratiquement toutes les
actions. Cela évitera un choc frontal avec un adversaire plus fort utilisant
une arme plus longue et plus puissante.
5. Les actions du Mookto divisent le corps en mouvement en 2 niveaux -
supérieur et inférieur, contrairement à une application de combat à mains nues
où il existe une division distincte à 3 niveaux.
6. La paire de Mookto travaillera aussi étroitement et aussi souvent que
possible dans toutes les actions. Ils se triangulent très souvent dans une
structure de croisement pour protéger le pratiquant et piéger ou rediriger les
attaques de l’adversaire. C’est à nouveau la stratégie d’une arme plus petite
et plus faible contre des armes plus grosses et plus résistantes.
Une pratique compétente à long terme de Mookto cultivera l’esprit du "to"
chez le pratiquant. Contrairement à d’autres formes d’entraînement aux armes,
où vous pouvez entraîner une nature grossière et assez souvent brutale en
vous-même, le Mookto est idéal pour nourrir en vous une personnalité combative
plus raffinée et stratégique. Le petit couteau ne peut pas être trop impétueux
ou audacieux, mais il doit être à la hauteur pour gérer les armes plus longues
et plus résistantes, et en sortir victorieux. C’est la dynamique sous-jacente
du Mookto. C’est la voie du plus faible contre l’apparemment plus fort. Nous
pouvons dire que c’est la voie du WingChun.
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